Jon 2
6 Les eaux m’arrivent à la gorge
tandis que les flots de l’abîme m’encerclent ;
les algues sont entrelacées autour de ma tête.
7 Je suis descendu jusqu’à la matrice des montagnes ;
à jamais les verrous du pays – de la Mort – sont tirés sur moi.
Mais de la Fosse tu m’as fait remonter vivant,
ô SEIGNEUR, mon Dieu !
Viens Esprit Saint, viens nous
rejoindre jusque là où nous sommes descendus, viens mettre sur nos lèvres la
parole de confiance.
Les eaux m’arrivent à la gorge tandis
que les flots de l’abîme m’encerclent ; les algues sont entrelacées autour de
ma tête : quel tableau ! On comprend qu’il ait inspiré tant
d’artistes : le sujet en vaut la peine ! Jonas crie sa peur avec
toutes les images de la mer… Il est au bord de l’engloutissement…
« L’abîme », désignant la masse informe des eaux primordiales, était
présent à l’origine du monde, mais aussi lors du déluge.
Je suis descendu jusqu’à la
matrice des montagnes : il a atteint le tréfonds des mers et de
lui-même…
à jamais les verrous du pays – de
la Mort – sont tirés sur moi : le « pays sans retour » comme
le désignaient les Babyloniens, eux qui se le représentaient comme une
ville verrouillée. Jonas parle comme
s’il était déjà au royaume des morts.
Mais de la Fosse tu m’as fait
remonter vivant, ô SEIGNEUR, mon Dieu : il se voit à la fois déjà mort
et en même temps sauvé par son Dieu : il proclame même que le Seigneur l’a
déjà fait remonter de la fosse. Comment mieux exprimer sa confiance, sa
certitude d’être sauvé ?
Seigneur Jésus, aucune situation n’est désespérée à tes yeux car tout
est possible pour toi. Permets-nous de croire avec force que, chaque jour, tu
nous apportes la vie, tu nous attires à toi pour nous sauver.
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