Luc 14, 35
Viens Esprit de Jésus, ouvre
les oreilles de nos cœurs que nous écoutions ta voix.
Viens Esprit de Jésus,
donne-nous le sens des Ecritures.
Ni pour la terre, ni pour le
fumier il est convenable.
Nous poursuivons avec l’image du sel qui s’est affadi. Et voici que
Jésus nous déclare qu’il n’est plus utile ni pour la terre ni pour le fumier. J’avoue
ne pas trop comprendre en quoi le sel est utile pour la terre, encore moins
pour le fumier… je ne vois guère mes sœurs aller saler le jardin ou le compost !!!
Bon réfléchissons ! Jésus nous dit que le sel affadi n’est même plus bon
pour la terre, ni pour le fumier. Si on le met dans le champ, il ne va
contribuer en rien à la productivité… il est une poussière inutile. Si on le
met au fumier, au compost, cela ne sert à rien, il ne va pas s’y décomposer et
former un bon terreau, comme la plupart des déchets que l’on y dépose. Le sel
affadi est donc vraiment inutile, il n’a même pas cette utilité des déchets
recyclés… bref, bon à rien, au sommet de l’échelle du bon à rien, pour ne pas
dire, mauvais à tout !
On le jette dehors.
Voilà, zou, il est dehors, comme un peu de poussière que les passants
emporteront avec leurs chaussures. Il est dehors comme grain de sable que le
vent va emporter, loin, très loin, au pays de l’inutile, du bon à rien…
Celui qui a des oreilles
pour entendre, qu’il entende.
J’ai des oreilles, et il parait
que c’est pour entendre… Jésus donne-moi d’entendre cette parole ! Tu
espères de tes disciples qu’ils soient comme le sel, le vrai sel, pas celui qui
est devenu fou, affadi, qui a perdu sa saveur. Tu espères que notre vie de
disciple ne va pas être l’enthousiasme vite refroidi, que cela ne va pas être d’un
instant ! Mais que toute notre vie nous marcherons avec toi.
Seigneur, apprends-moi la fidélité humble et patiente, apprends-moi à
marcher avec toi, simplement, jour après jour. Apprends-moi à garder l'élan de ton amour, le feu de ta joie, au long du quotidien. J'aimerais tant que tu ne sois pas tenté de me jeter dehors, comme ce sel affadi, bon à rien. Seigneur, si tu vois en moi le moindre signe d'affadissement, je t'en prie, avant qu'il ne soit trop tard, reprends-moi ! Ramène-moi à toi, à ta Parole, à ta vie !
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