Luc 14, 16-17
Viens Esprit de Dieu, viens
ouvrir mon cœur à cette parole
Viens Esprit de communion,
rends moi attentive à l’invitation du PèreTiens mon cœur en éveil, au cœur de mon quotidien.
Celui-ci lui dit :
Autour de la table, la conversation continue à rouler autour du thème
du repas. Il était question du choix des places, puis des personnes à inviter.
Un convive a perçu que Jésus bien plus que de parler de simples repas
terrestres, parlait du Royaume. Déjà les prophètes avaient parlé de celui-ci en
termes de banquet, de table à laquelle Dieu invite. Et ce convive s’était écrié
« Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume ». C’est à cet
homme que Jésus parle maintenant plus particulièrement. Mais en même temps, c’est
à chacun de nous qu’il s’adresse. Si vraiment nous pensons, nous désirons de
prendre un jour place à la table du Royaume, alors il nous faut entrer dès
maintenant dans l’accueil de celui-ci.
Un homme faisait un grand dîner, et il invita
beaucoup de monde.
En filigrane, je lis, Dieu notre Père, a préparé le Royaume, comme un
grand banquet. Et il y a invité beaucoup de monde… tous nous sommes invités,
conviés au Royaume. Comment, aujourd’hui recevons-nous cette invitation ?
par des témoins de Jésus, par la lecture priante de l’Ecriture,…
En terre d’Israël au temps de Jésus, nous disent les historiens, les
personnages importants se distinguaient par
cette manière d’inviter, largement, et en deux temps. D’abord, on
invite. On annonce le repas.
Et il envoya son serviteur à l’heure du dîner
dire aux invités : Venez, car déjà c’est prêt.
Ensuite, en un deuxième temps, comme en rappel, en dernière minute, le
serviteur du maître, parcourt à nouveau la région, non plus pour inviter, mais
pour dire qu’il est l’heure.
Je perçois une certaine urgence dans cet appel de dernière minute :
c’est déjà prêt… comme si c’était prêt plus tôt que prévu… qu’est ce qui
provoque cette hâte ? n’est-ce pas le désir même de Dieu de nous convier à
sa table ? L’invitation est brève, et fait entendre l’urgence…
Seigneur, donne-moi d’accueillir ton invitation, donne-moi de l’accueillir
en son sérieux, car un jour ton serviteur viendra me dire : c’est l’heure !
Que je sois prête !
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