Luc 14, 34
Viens Esprit de Dieu, viens
nous donner le goût de Dieu, apprends-nous la saveur de l’Evangile !
Beau est donc le sel !
Beau ou bon, le terme grec est polyvalent ; tellement les deux
sont liés ! Donc : ce verset est ainsi accroché aux précédents, il doit être lu avec ! Or nous venons de lire plusieurs versets qui nous parlent de la vie de disciple, de la nécessité de réfléchir avant de s’engager, de la nécessité de vivre libre (sans attaches mal vécues, que ce soit des liens familiaux, des biens…) de prendre sa croix… Alors que vient faire le sel ? Le disciple serait-il maintenant comparé à du sel ? Matthieu (5, 13) met sur les lèvres de Jésus ces mots : vous êtes le sel de la terre. Il n’est donc pas sot de comprendre ainsi ce verset. Si le sel est le disciple, la vie de disciple, alors, Jésus après toutes ses mises en garde, sur le sérieux de l’engagement, nous en dit maintenant aussi sa beauté, sa bonté. C’est beau d’être disciple, c’est bon d’être disciple !
Mais si le sel devient fou, avec quoi
sera-t-il assaisonné ?
Littéralement on peut traduire ainsi, alors qu’est-ce que du sel fou ?
les traducteurs nous facilitent la tâche et traduisent : si le sel s’affadit,
ou si le sel perd sa saveur. Bref, il n’est plus lui-même, il ne sale plus. Si
le sel figure le disciple, alors on comprend : si le disciple devient fou,
s’il perd son être de disciple, s’il n’est plus lui-même, s’il n’est plus saveur
d’évangile, comment lui rendra-t-on ? C’est bien d’être disciple, mais il ne faut
pas être disciple d’un jour, mais bien disciple de toujours…
Seigneur, garde en ma vie la saveur de ton Evangile. Garde-moi fidèle à
toi !
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