vendredi 5 août 2011

Vous êtes les sarments

Moi, je suis la vigne, vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte du fruit abondant, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il se dessèche, et on les rassemble et on les jette au feu et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, ce que vous voulez, demandez-le et cela arrivera pour vous.
                Jean 15, 5-7

Viens Esprit, porte en nous tes dons
Viens Esprit, garde nous attachés à Jésus, comme sarments à la vigne
Viens Esprit, tiens nous en la communion

Moi je suis la vigne, vous les sarments.
Au verset 1, Jésus avait inauguré ce discours par une même affirmation : moi je suis la vigne mais il avait continué par et mon Père est le vigneron. Il se situait ainsi dans son rapport au Père. Ici, il continue en nous situant par rapport à lui.

Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte du fruit abondant, car sans moi, vous ne pouvez rien faire.
La présence mutuelle Jésus en moi, moi en Jésus, est ce qui donne de porter du fruit. C’est de moi que vient ton fruit, disait Dieu par le prophète Osée (14,9). Cela peut paraître sévère de ne pouvoir rien faire en dehors de Jésus. Mais n’est-ce pas là l’expérience quotidienne, si nous voulons travailler au Royaume, si nous voulons que notre vie lui rende grâce, ne faut-il pas commencer par être avec lui, vivre en lui. Le fruit découlera de l’être, il jaillit comme naturellement dans une vie féconde, il n’est pas recherché pour lui-même mais il paraît en conséquence de ce lien profond avec Jésus.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il se dessèche, et on les rassemble et on les jette au feu et ils brûlent.
La décision n’est pas dans celui qui rassemble et jette au feu… la décision vient de celui qui ne veut pas demeurer en Jésus. Et Jésus ne s’impose pas. Nous sommes, à la différence de sarments sur un réel pied de vigne, libres de demeurer ou non.

Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, ce que vous voulez, demandez-le et cela arrivera pour vous.
La présence de Jésus en nous, nous est offerte dans sa Parole. Si je médite l’écriture, et la garde en mon cœur (comme le faisait Marie), Jésus demeure en moi. Dans cette présence l’un à l’autre, tout mon vouloir ne peut qu’être en communion avec le vouloir de Jésus, lui-même en communion de vouloir avec le Père. Dans cette présence mutuelle, nos désirs ne seront plus qu’un, et ils hâteront la venue du Royaume.
Derrière le cela arrivera pour vous, je lis la discrète action du Père : il l’accomplira pour nous !

Seigneur, que cette parole accueillie ce matin, demeure en moi, et me garde unie à toi, à travers toutes les activités de ce jour, à chaque instant. Seigneur sois en moi, que je sois en toi, et donne à toutes mes activités d’être tiennes. Seigneur, viens toi-même porter fruit en moi.

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