lundi 15 août 2011

Sans raison...

Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n’avais fait parmi eux les œuvres que nul autre ne fit, ils n’auraient pas de péché. Maintenant ils ont vu, et ils ont haï et moi et le Père. Mais c’est pour que s’accomplisse cette parole écrite dans leur loi : ils m’ont haï sans raison.
             Jean 15, 22

Viens Esprit de lumière et de vie
Viens Esprit de confiance et d’accueil,
Viens Esprit de grâce et de paix

Celui qui me hait, hait aussi mon Père.
Comment pourrai-je me prétendre disciple de Dieu, si je n’accueille pas son envoyé. Comment pourrai-je prétendre aimer Dieu, si j’ai de la haine pour son Fils ?

Si je n’avais fait parmi eux les œuvres que nul autre ne fit, ils n’auraient pas de péché.
A nouveau ce même constat qu’aux versets v 22. La connaissance, la conscience nous rendent responsables de nos actes. Quelles sont ces œuvres ? tous les gestes et signes de Jésus que Jean nous rapporte au long de son évangile : depuis l’appel des premiers disciples, l’eau changée en vin, tant de guérisons, le pain partagé, le lavement des pieds , l’accueil fait aux pécheurs, les vendeurs chassés du temple, etc… autant de signes qui disent Jésus, qui disent le Royaume, qui parlent du Père qui l’a envoyé.

Maintenant ils ont vu, et ils ont haï et moi et le Père.
Comment un regard posé sur de telles œuvres peut-il mener à la haine ? Tous ces gestes disent la nouveauté du Royaume : ils « changent » le regard sur Dieu, le dévoile « tout-Autre ». Il ouvre à une religion nouvelle, religion d’alliance, d’amour, où tout pouvoir cède la place au service, à la fraternité… De quoi susciter haine et mépris de la part des responsables de l’ordre, de ceux qui détiennent l’autorité religieuse, qui tiennent en « captivité » les cœurs, et font peser le joug d’une loi oppressante sur le peuple des petits… 

Mais c’est pour que s’accomplisse cette parole écrite dans leur loi : ils m’ont haï sans raison.

Dieu d’éternelle innocence, je te contemple aujourd’hui, dans ce mystère d’amour offert aux hommes. Dieu d’éternelle offrande, je te contemple aujourd’hui dans ce secret que tu révèles aux petits, à ceux qui te reçoivent. Aujourd’hui nous fêtons Marie en son Assomption, Marie qui t’a accueilli sans réserve, qui a gardé ta parole en son cœur, qui en a vécu. Dieu d’éternelle innocence, tu nous offres le Royaume, tu nous offres ton amour. Dieu d’éternelle innocence, tu veux être aimé librement par des êtres libres, merci pour ton visage de beauté, offert à notre monde, en ton Fils, en Marie, en ceux et celles qui te reçoivent.

1 commentaire:

Raymond a dit…

"Ils ont haï sans raison."

Les mots sont forts. Nous avons si souvent tendance à minimiser quand il s'agit de nos écarts !
Qui peut être dupe? ...quand nos comportements ne sont pas le reflet de nos paroles.

Notre conscience n'est pas l'oeil (violeur) de Dieu mais le siège de l'Amour que je reçois et auquel je répond: "Mets dans nos coeurs un amour qui réponde à ton amour"(Roger)

Mets dans mon coeur un amour qui réponde à ton amour.

Raymond