samedi 6 août 2011

Demeurer

Je suis la vigne, la vraie et mon Père est le vigneron…
Je suis la vigne, vous êtes les sarments…
              Reprise de Jn 15, 1-7

Viens Esprit de Jésus, viens redire en moi ces paroles, qu’elles nourrissent ma vie et la transforme.
Viens Esprit de Jésus, habite mon cœur  de ta sève nouvelle.

Aujourd’hui, c’est la Transfiguration, en relisant les textes priés les jours précédents, je contemple l’amour du Père qui rayonne sur Jésus, son unique, et qui de son Fils rayonne jusqu’à nous. Comme le soin du Père pour sa vigne, s’attache aussi aux sarments, ainsi la vie du Père s’écoule par le Fils jusqu’à nous.

Si Pierre voulait demeurer sur la montagne, en cette lumière de la transfiguration, Jésus l’entraîne à l’accompagner. Plutôt que rester sur la montagne, rester avec Jésus, demeurer avec lui, greffé à lui, comme le sarment à la vigne. Que la vie de Jésus s’écoule en moi toujours, et lui donne de porter fruit.

Garde-moi en ta lumière, en ta vigne, en ta vie !

1 commentaire:

Raymond a dit…

Le souci de Jésus, c'est que la vie passe. C'est donc bien nécessaire de faire pleurer la vigne et couper les gourmands pour qu'elle porte du fruit. Et surtout porter davantage !
Si vous fructifiez, c'est que mon expérience devient la vôtre.

"Déjà vous êtes purs"
Vous n'êtes pas restés dans l'insensibilité et ce qui "presse" en vous doit sortir. Cette ardeur de Dieu, ce désir nous étreint.
L'intériorité, c'est d'habiter l'intimité du Christ, habiter l'un dans l'autre pour porter beaucoup de fruits.
Quand on aime, on fait du bien. La puissance d'aimer de certains dépasse mes limites, l'élan habituel que je peux avoir. Le drame, c'est quand il y a une incapacité de porter au-dedans de soi ce qui se passe au coeur de l'autre...une absence d'empathie !
Comment se peut-il que des hommes puissent rester insensibles devant la souffrance ?
Tout visage humain est le visage du Christ sans discrimination. Chaque fois que nous faisons apparaître l'humain, nous faisons apparaître le divin.
En écrivant cela, je sens comme une forme de banalité, de déjà dit, déjà entendu !
Même si c'est souvent au-dessus de mes forces, j'affirme avec enthousiasme combien la fréquentation du Christ au travers de mes expériences humaines est une résurrection de la chair dont je suis le premier bénéficiaire.
Pour moi, la bonté ressuscite et je n'entre dans l'intelligence de la présence du Christ que s'il y a le "demeurer"