Ps 118
9 Comment, jeune, garder
pur son chemin ?
En observant ta parole.
10 De tout mon cœur, je
te cherche ;
garde-moi de fuir tes volontés.
11 Dans mon cœur, je
conserve tes promesses
pour ne pas faillir envers toi.
12 Toi, Seigneur, tu es
béni :
apprends-moi tes commandements.
13 Je fais repasser sur
mes lèvres
chaque décision de ta bouche.
14 Je trouve dans la voie
de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
15 Je veux méditer sur
tes préceptes
et contempler tes voies.
16 Je trouve en tes
commandements mon plaisir,
je n'oublie pas ta parole.
Viens Esprit Saint, viens nous révéler la Loi d’amour de notre
Dieu.
Le psaume 118 est le plus long du psautier et tourne tout entier
autour du thème de la Loi.
Nous allons en méditer quelques « morceaux choisis »,
en l’occurrence 6 « strophes », c’est-à-dire des ensembles de 8
versets.
Le verset 1 énonce les thèmes du psaume : c’est une
béatitude ! « Bonheurs »
(au pluriel) répètent déjà les versets 1 et 2. Ces bonheurs concernent celui
qui marche, qui va son chemin, « dans » l’enseignement du Seigneur. C’est
un fil rouge qui court tout au long du psautier depuis son ouverture : « Heureux est l'homme… qui se plaît
dans la loi du Seigneur » (Ps 1, 1-2)
Joie, chemin et loi nous accompagneront donc tout au long de
cette lectio du psaume 118 qui va nous dire et nous redire la place de
l’enseignement de Dieu dans notre quête.
Le verset 9 qui ouvre la strophe choisie (la 2e) pose
une question, fondamentale : comment rendre (garder) pur son chemin ?
Et il répond directement, mais, en fait, par une autre question : « en gardant ta parole ? » On
dirait que le psalmiste se sent vulnérable et qu’il exprime son besoin
d’instruction. Il sait qu’il est appelé à chercher sans fin son Dieu et,
affirme-t-il, il l’a fait de tout son cœur. Il sait aussi que seul le Seigneur
peut le « garder », « d’errer » comme disent certaines
traductions, reprenant ainsi le thème du chemin.
Les synonymes sont multiples : parole, volontés, promesses, commandements, décision, exigences,
préceptes, voies (mais pas loi). Et on pourrait aussi trouver :
témoignages, prescriptions… Ainsi les commandements deviennent le chemin
même que le priant veut emprunter.
Pour cela il les garde dans son cœur, sur ses lèvres. Il
s’engage, il redit sa volonté de connaître et d’appliquer les préceptes du
Seigneur car il y trouve joie et plaisir.
Oui, Seigneur Dieu, sois béni pour ta loi d’amour. Oui, je veux
la garder au fond de mon cœur, je veux la mettre en pratique avec ton
aide : enseigne-moi, guide-moi, montre-moi tes chemins.
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