Ps 117
25 Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
26 Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
27 Dieu, le Seigneur, nous illumine.
Rameaux en main, formez vos cortèges jusqu'auprès de l'autel.
28 Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t'exalte !
29 Rendez grâce au Seigneur :
Il est bon ! Éternel est son amour !
Viens Esprit Saint, que cette
parole éclaire notre marche en Eglise.
En ce jour de fête (v. 24), les portes du Temple se sont ouvertes (v. 21)
et la procession peut y entrer solennellement avec cette
demande répétée : « Donne, Seigneur ! ». Cet impératif
est à la fois un appel et une acclamation.
Ils reçoivent alors la bénédiction sacerdotale (« de la maison du Seigneur »). A noter que « celui
qui vient » deviendra un titre du messie (Mt 11,3, Lc 19,38…). A chaque
eucharistie, nous redisons ces mots : «
béni soit celui qui vient au nom du Seigneur…. ».
Et le dialogue se poursuit : en réponse à la bénédiction des
prêtres, en reconnaissance de la faveur reçue, le peuple forme cortège et s’avance
cette fois jusqu’à l’autel même… en dansant avec les rameaux d’olivier, de pin
ou de myrte… Il est illuminé ! L’éclat
de Dieu lui est communiqué, la lumière divine émane de lui.
A l’instar du verset 21, le 28 est une inclusion du priant, une prière en
je / tu qui tranche sur le reste du psaume : à la fois louange, profession
de foi, et reconnaissance du don reçu, de l’accueil par Dieu lui-même en son
temple.
Et le dernier verset clôt le psaume avec les mêmes mots qui l’avaient
ouvert.
Seigneur notre Dieu, tu nous illumines lorsque nous tournons notre regard
vers toi, lorsque nous marchons tous ensemble vers toi. Comble-nous de ta bénédiction
et donne-nous de rayonner ta lumière autour de nous. Je te rends grâce car tu es mon Dieu !
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