Tb 13
7 Et maintenant considérez ce qu’il a fait pour vous
et célébrez-le à pleine voix.
Bénissez le Seigneur de justice
et exaltez le Roi des siècles.
8 Pour moi, je le célèbre sur la terre où je suis déporté.
Je montre sa force et sa grandeur à une nation pécheresse.
Revenez, pécheurs, pratiquez la justice devant lui :
qui sait ? Peut-être vous sera-t-il favorable
et vous fera-t-il miséricorde ?
Viens Esprit Saint, ouvre
nos cœurs à cette parole, ouvre-les à la miséricorde de notre Dieu.
Et maintenant considérez ce qu’il
a fait pour vous et célébrez-le à pleine voix. Bénissez le Seigneur de justice et
exaltez le Roi des siècles : après avoir redit sa confiance en Dieu,
en son action, Tobit exhorte à nouveau à la reconnaissance, à la louange. Mais
ce n’est plus vraiment Tobit qui parle, nous sentons que maintenant l’auteur du
livre de Tobit est en train de s’adresser à tous ses contemporains, à tout
Israël.
Pour moi, je le célèbre sur la
terre où je suis déporté. Je montre sa force et sa grandeur à une nation pécheresse :
Tobit devient un exemple, un témoin de la bonté de Dieu vis-à-vis précisément
de cette « nation pécheresse » qu’est le peuple d’Israël. Même
déporté, Tobit est resté fidèle à sa foi, respectueux de sa mise en pratique.
Revenez, pécheurs, pratiquez la
justice devant lui : qui sait ? Peut-être vous sera-t-il favorable et vous
fera-t-il miséricorde ? L’auteur interpelle encore Israël, l’engage à
pratiquer « la justice devant Dieu ». Si Tobit était sûr de l’accueil
de Dieu (v.6) face au « retour » de son peuple, voici qu’apparaît ici
comme une hésitation : peut-être…
Doute ou désir de ne pas mettre la main sur Dieu, de ne pas voir un automatisme
en sa miséricorde ?
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