Tb 13
1 Et Tobit dit :
2 « Béni soit à jamais le Dieu vivant !
Béni soit son règne !
C’est lui qui châtie et qui prend en pitié.
Il fait descendre jusqu’au séjour des morts,
dans les profondeurs de la terre,
puis il fait remonter de la grande perdition.
Il n’y a rien qui échappe à sa main.
3 Célébrez-le, fils d’Israël, face aux nations,
parmi lesquelles il vous a dispersés ;
4 là, il vous a fait voir sa grandeur.
Exaltez-le face à tous les vivants,
car il est notre Seigneur, notre Dieu, notre Père,
il est Dieu dans tous les siècles.
Viens Eprit Saint,
donne-nous les mots qui reconnaissent la grandeur de notre Dieu, qui puissent
le célébrer là où nous vivons.
Et Tobit dit : le texte
court, souvent intéressant, nous dit « Et
Tobit écrivit une prière d’allégresse ». Ainsi, aurait-il entendu le
conseil de l’ange et s’est-il mis à écrire, non pas les évènements vécus, mais
sa prière même.
Béni soit à jamais le Dieu vivant
! Béni soit son règne ! : bénir encore, comme nous l’avons vu tout au
long du livre, comme l’ange vient de l’ordonner. « Dieu vivant », tel
est le Dieu que reconnaît Tobit, ce Dieu qui est intervenu dans sa vie.
C’est lui qui châtie et qui prend
en pitié. Il fait descendre jusqu’au séjour des morts, dans les profondeurs de
la terre, puis il fait remonter de la grande perdition. Il n’y a rien qui
échappe à sa main : il reconnaît la grandeur de Dieu.
Célébrez-le, fils d’Israël, face
aux nations, parmi lesquelles il vous a dispersés ; là, il vous a fait voir sa
grandeur : la première moitié de cette longue exhortation s’adresse au peuple
d’Israël, en exil au moment où vit Tobit. Mais Israël n’est pas isolé, il vit
au milieu des « nations » (païennes), et c’est là qu’il célèbre son
Dieu.
Exaltez-le face à tous les
vivants, car il est notre Seigneur, notre Dieu, notre Père, il est Dieu dans
tous les siècles : plus encore que devant toutes les nations, c’est
face à tous les êtres vivants que Tobit invite Israël à exalter son Dieu. Au-delà des
actions de Dieu qui lui font reconnaître sa grandeur, ici c’est pour ce qu’il
est que Dieu doit être glorifié. Et Tobit le justifie en une belle profession
de foi : « notre Seigneur,
notre Dieu, notre Père ». Cette reconnaissance d’un Dieu Père des
hommes est plutôt rare dans le Premier Testament. Ainsi nous percevons l’intimité
qui existe entre Tobit, le Juste, et son Dieu.
Seigneur Jésus, toi qui nous as révélé le vrai visage du Père, nous voulons
te célébrer par notre vie même, toi, le Dieu des vivants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire