dimanche 22 mai 2016

Notre Seigneur, notre Dieu, notre Père

Tb 13
1 Et Tobit dit :
2 « Béni soit à jamais le Dieu vivant !
Béni soit son règne !
C’est lui qui châtie et qui prend en pitié.
Il fait descendre jusqu’au séjour des morts,
dans les profondeurs de la terre,
puis il fait remonter de la grande perdition.
Il n’y a rien qui échappe à sa main.
3 Célébrez-le, fils d’Israël, face aux nations,
parmi lesquelles il vous a dispersés ;
4 là, il vous a fait voir sa grandeur.
Exaltez-le face à tous les vivants,
car il est notre Seigneur, notre Dieu, notre Père,
il est Dieu dans tous les siècles.

Viens Eprit Saint, donne-nous les mots qui reconnaissent la grandeur de notre Dieu, qui puissent le célébrer là où nous vivons.

Et Tobit dit : le texte court, souvent intéressant, nous dit « Et Tobit écrivit une prière d’allégresse ». Ainsi, aurait-il entendu le conseil de l’ange et s’est-il mis à écrire, non pas les évènements vécus, mais sa prière même.

Béni soit à jamais le Dieu vivant ! Béni soit son règne ! : bénir encore, comme nous l’avons vu tout au long du livre, comme l’ange vient de l’ordonner. « Dieu vivant », tel est le Dieu que reconnaît Tobit, ce Dieu qui est intervenu dans sa vie.

C’est lui qui châtie et qui prend en pitié. Il fait descendre jusqu’au séjour des morts, dans les profondeurs de la terre, puis il fait remonter de la grande perdition. Il n’y a rien qui échappe à sa main : il reconnaît la grandeur de Dieu.

Célébrez-le, fils d’Israël, face aux nations, parmi lesquelles il vous a dispersés ; là, il vous a fait voir sa grandeur : la première moitié de cette longue exhortation s’adresse au peuple d’Israël, en exil au moment où vit Tobit. Mais Israël n’est pas isolé, il vit au milieu des « nations » (païennes), et c’est là qu’il célèbre son Dieu.

Exaltez-le face à tous les vivants, car il est notre Seigneur, notre Dieu, notre Père, il est Dieu dans tous les siècles : plus encore que devant toutes les nations, c’est face à tous les êtres vivants que Tobit invite Israël à exalter son Dieu. Au-delà des actions de Dieu qui lui font reconnaître sa grandeur, ici c’est pour ce qu’il est que Dieu doit être glorifié. Et Tobit le justifie en une belle profession de foi : « notre Seigneur, notre Dieu, notre Père ». Cette reconnaissance d’un Dieu Père des hommes est plutôt rare dans le Premier Testament. Ainsi nous percevons l’intimité qui existe entre Tobit, le Juste, et son Dieu.


Seigneur Jésus, toi qui nous as révélé le vrai visage du Père, nous voulons te célébrer par notre vie même, toi, le Dieu des vivants.

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