Tb 11
5 Or Anna était assise, en train de surveiller le chemin
d’où viendrait son fils. 6 Elle l’aperçut qui venait et elle dit à
son père : « Voici ton fils qui arrive avec l’homme qui l’a accompagné. »
Viens Esprit Saint,
viens habiter nos longues patiences, nos temps d’espérance.
Or Anna était assise,
en train de surveiller le chemin d’où viendrait son fils : elle est là
tous les jours, elle est « assise », elle « demeure » en
attente, ses yeux ne quittent pas le chemin… elle a dit que son fils était
mort… mais l’attente a pourtant l’air d’avoir comme une certitude contraire en
elle : elle regarde ce chemin « d’où il viendrait », seule la
chronologie est inconnue, mais l’espoir est présent.
Elle l’aperçut qui
venait et elle dit à son père : et son attente est enfin aboutie : elle
l’aperçoit ! Elle va donc être la
première porteuse de la grande nouvelle, et elle le fait bien sûr auprès de
Tobit qui, rappelons-le nous, ne peut voir, lui.
Voici ton fils qui
arrive avec l’homme qui l’a accompagné : tout dans ces deux versets
est dit en fonction des liens : elle-même guette "son fils", elle annonce
son approche à "son père" en lui disant "ton fils".
Personne n’a de nom, surtout pas Azarias qui en est réduit à « l’homme qui
accompagne »… même si ce fut bien sûr sa mission.
Seigneur Dieu, tu entretiens en nous la flamme de
l’espérance, nous savons que ton temps n’est pas le nôtre, donne-nous de
« demeurer », d’habiter avec toi la confiance.
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