dimanche 8 mai 2016

Elle l'aperçut

Tb 11
5 Or Anna était assise, en train de surveiller le chemin d’où viendrait son fils. 6 Elle l’aperçut qui venait et elle dit à son père : « Voici ton fils qui arrive avec l’homme qui l’a accompagné. »

Viens Esprit Saint, viens habiter nos longues patiences, nos temps d’espérance.

Or Anna était assise, en train de surveiller le chemin d’où viendrait son fils : elle est là tous les jours, elle est « assise », elle « demeure » en attente, ses yeux ne quittent pas le chemin… elle a dit que son fils était mort… mais l’attente a pourtant l’air d’avoir comme une certitude contraire en elle : elle regarde ce chemin « d’où il viendrait », seule la chronologie est inconnue, mais l’espoir est présent.

Elle l’aperçut qui venait et elle dit à son père : et son attente est enfin aboutie : elle l’aperçoit !  Elle va donc être la première porteuse de la grande nouvelle, et elle le fait bien sûr auprès de Tobit qui, rappelons-le nous, ne peut voir, lui.

Voici ton fils qui arrive avec l’homme qui l’a accompagné : tout dans ces deux versets est dit en fonction des liens : elle-même guette "son fils", elle annonce son approche à "son père" en lui disant "ton fils". Personne n’a de nom, surtout pas Azarias qui en est réduit à « l’homme qui accompagne »… même si ce fut bien sûr sa mission.


Seigneur Dieu, tu entretiens en nous la flamme de l’espérance, nous savons que ton temps n’est pas le nôtre, donne-nous de « demeurer », d’habiter avec toi la confiance.

Aucun commentaire: