Tb 10
8 Quand se furent écoulés les quatorze jours de noces que
Ragouël avait juré de faire pour sa fille, Tobias vint lui dire : « Laisse-moi
partir, car je sais bien que mon père et ma mère n’ont plus l’espoir de me
revoir. C’est pourquoi, je t’en prie, père, laisse-moi partir et retourner chez
mon père ; je t’ai déjà expliqué dans quelle situation je l’ai laissé. » 9
Mais Ragouël dit à Tobias : « Reste, mon enfant, reste avec moi. Je vais
envoyer des messagers à ton père Tobit et ils lui donneront de tes nouvelles. »
Tobias lui dit : « Non vraiment, je t’en prie, laisse-moi m’en retourner chez
mon père. »
Viens Esprit Saint, que
ta parole nous éclaire, sois présent au cœur de chacun, accompagne-le sur son
chemin.
Quand se furent
écoulés les quatorze jours de noces que Ragouël avait juré de faire pour sa
fille, Tobias vint lui dire : Ragouël avait décrété les 14 jours de noces
de son propre chef (contre les 7 jours traditionnels). Il l’a fait sous
serment, et nous savons que Tobias se sent lié par ce serment de son beau-père
(9,4).
Laisse-moi partir, car
je sais bien que mon père et ma mère n’ont plus l’espoir de me revoir. C’est
pourquoi, je t’en prie, père, laisse-moi partir et retourner chez mon père ; je
t’ai déjà expliqué dans quelle situation je l’ai laissé : même le
délai écoulé, il sollicite encore la permission de Ragouël pour pouvoir rentrer
chez lui. On imagine la complexité de ses sentiments : joie du mariage et
compassion pour ses parents. Il déploie ses arguments pour obtenir ce départ,
il l’en prie littéralement.
Mais Ragouël dit à
Tobias : Reste, mon enfant, reste avec moi. Je vais envoyer des messagers à ton
père Tobit et ils lui donneront de tes nouvelles : mais il est si
difficile pour Ragouël de le laisser partir, surtout sans doute de se séparer
lui aussi de sa fille unique, bien que, lui, il le fasse pour son bonheur.
Tobias lui dit : Non
vraiment, je t’en prie, laisse-moi m’en retourner chez mon père : et
devant ce refus, Tobias insiste, renouvelle sa prière, montre que c’est sa
présence dont ses parents ont besoin. Sans doute pense-t-il aussi au précieux
remède qui attend dans son sac…
Seigneur Jésus, toi qui nous veux libres, qui nous proposes le bonheur sans jamais nous contraindre, apprends-nous ce détachement vis-à-vis
de nos proches. Si souvent nous croyons savoir comment ils doivent se
comporter ! Aide-nous à les laisser aller, à les encourager à suivre leur
chemin. Car toi, tu es avec chacun de nous.
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