Tobie 7, 6-8
Ragouël
se précipita pour l’embrasser, se mit à pleurer et lui dit : « Béni
sois-tu, mon enfant : tu es le fils d’un homme de bien ! Quel grand
malheur que soit devenu aveugle cet homme juste et généreux ! » Il se
jeta au cou de Tobie, son frère, et se remit à pleurer.
Et sa
femme Edna pleura sur Tobith, et Sarra, leur fille, pleura elle aussi.
Ragouël
tua un bélier de son troupeau pour recevoir ses hôtes chaleureusement.
Ragouël se précipita pour l’embrasser,
L’accueil
avait déjà été plus que chaleureux, voici qu’il se poursuit avec une dimension
nouvelle, de liens familiaux.
se mit à pleurer et lui dit : « Béni
sois-tu, mon enfant : tu es le fils d’un homme de bien ! Quel grand
malheur que soit devenu aveugle cet homme juste et généreux ! »
Et là on
découvre que la cécité que Tobie n’avait pas racontée dès le départ, n’était
pas ignorée par cette famille lointaine. Ainsi les nouvelles devaient-elles
circuler malgré la distance.
C’est une
parole de bénédiction qui fuse de la bouche de Ragouël, une parole qui est
porteuse de vie, partage de vie.
La vie de
Tobit est connue, il est honoré comme un homme de bien, il est reconnu juste et
généreux. Juste, c’est-à-dire ajusté au plan de Dieu. Généreux à l’image de
Dieu lui-même.
Il se jeta au cou de Tobie, son frère, et se remit
à pleurer.
Larmes d’émotion,
reconnaissance d’une profonde amitié fraternelle, joie d’une rencontre, émotion
des retrouvailles…
Et sa femme Edna pleura sur Tobith, et Sarra, leur
fille, pleura elle aussi.
Toute la
famille en pleurs se reconnait, se salue, s’accueille. On est loin d’une
société où un homme ne pleure pas ! ici les larmes parlent, elles disent l’émotion,
la tendresse, la joie des retrouvailles…
Ragouël tua un bélier de son troupeau pour recevoir
ses hôtes chaleureusement.
L’accueil
est à la dimension de la joie, on tue un bélier pour recevoir les hôtes. L’accueil
est somptueux à la dimension de la fraternité célébrée. La chaleur familiale
est au rendez-vous.
Seigneur,
béni sois-tu de nous avoir donné un cœur, des liens d’humanité, des yeux pour
pleurer au-delà des mots…
Seigneur,
béni sois-tu pour les rencontres que tu nous offres de vivre, de célébrer.
Dispose nos cœurs à les vivre comme instants de grâce, de fête, de communion,
qu’elles nous rapprochent de toi.
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