Tb 10
4 Sa femme Anna disait : « Mon enfant a péri, il n’est plus
parmi les vivants. » Elle commença à pleurer et à se lamenter sur son fils, en
disant : 5 « Malheur à moi, mon fils : je t’ai laissé partir, toi,
la lumière de mes yeux ! » 6 Et Tobit lui disait : « Tais-toi, ne te
tracasse pas, ma sœur, il va bien ; c’est sûrement un contretemps qu’ils ont eu
là-bas, car celui qui l’accompagne est un homme sûr, c’est l’un de nos frères.
Ne te tourmente pas pour lui, ma sœur, il sera bientôt ici. »
Viens Esprit saint,
viens éclairer nos esprits parfois tourmentés, viens nous soutenir dans
l’incertitude, que ta parole soit la lampe qui éclaire notre route.
Sa femme Anna disait :
« Mon enfant a péri, il n’est plus parmi les vivants. » Elle commença à pleurer
et à se lamenter sur son fils, en disant : Malheur à moi, mon fils : je t’ai
laissé partir, toi, la lumière de mes yeux ! : Anna aussi s’inquiète
et elle est plus expansive et catégorique. Tobit s’est retenu d’exprimer ses
craintes mais sa femme, réticente dès le début à propos de ce voyage, pense
directement à la mort de son fils et se met à pleurer et à se lamenter.
« je t’ai laissé partir » dit-elle, mais cela sonne comme un reproche
envers Tobit. Décidément, la sérénité n’est pas revenue dans le couple !
Et Tobit lui disait :
Tais-toi, ne te tracasse pas, ma sœur, il va bien : d’ailleurs Tobit
ne peut l’entendre et tente de la faire taire. Elle exprime trop bien ce qu’il
craint lui-même ! La faire taire et, tout ensemble, la rassurer par son
habituel « ne te tracasse pas », assorti d’un joli mensonge : il
va bien ! Méthode Coué !
c’est sûrement un
contretemps qu’ils ont eu là-bas, car celui qui l’accompagne est un homme sûr,
c’est l’un de nos frères : de nouveau, c’est en se raccrochant aux
compétences et aux qualités de Raphaël que Tobit tente de se redonner courage.
Ne te tourmente pas
pour lui, ma sœur, il sera bientôt ici : parole consolante,
rassurante, inspirée par son affection (ma sœur) mais peu fondée devant
l’inconnu de la situation. On sent tellement Tobit déchiré entre sa propre
peur, son inquiétude de père, et sa confiance en Raphaël à laquelle il se
raccroche pour espérer encore le retour de son fils.
Seigneur Jésus, nous te confions tous nos proches, tous ceux
que nous aimons et pour lesquels nous sommes parfois tellement inquiets. Sois
présent auprès de tous les parents qui craignent pour l’avenir de leurs
enfants, qui se laissent prendre dans la spirale de l’inquiétude. Mets ton ange
sur leur route.
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