vendredi 22 avril 2016

allégresse et miséricorde



Béni sois-tu de m’avoir rempli de joie : ce que je redoutais ne s’est pas réalisé, mais tu as agi envers nous selon ta grande miséricorde.
Béni sois-tu d’avoir pris en pitié deux enfants uniques ! Accorde-leur, ô Maître, miséricorde et salut ; fais qu’ils arrivent ensemble au terme de leur vie dans l’allégresse et la miséricorde. »
Puis Ragouël donna aux serviteurs l’ordre de combler la tombe, avant le point du jour.
(Tobie 8, 16-18 traduction liturgique)

Viens Esprit de vie et de joie, viens emplir nos cœurs de confiance, que nous chantions les louanges de Dieu tout au long de nos jours. 

Béni sois-tu de m’avoir rempli de joie :
Ragouël poursuit sa prière, bénédiction au Dieu vivant. IL rend grâce pour la joie qu’il éprouve en ce moment, pour la joie qui déborde en lui, de savoir Tobie vivant.

 ce que je redoutais ne s’est pas réalisé, mais tu as agi envers nous selon ta grande miséricorde.
Ragouël ne cache pas combien il a douté, combien il a craint que cette nuit soit une nuit de deuil, de mort. Il reconnaît qu’il lui était quasi impossible vu son passé, de faire confiance, de croire en la vie, en un avenir possible. IL reconnaît dans la réalité de vie de cette nuit, le doigt de Dieu, son œuvre de miséricorde.

Béni sois-tu d’avoir pris en pitié deux enfants uniques !
Ensuite Ragouël en sa prière, pose son regard sur les deux jeunes, deux enfants blessés par la vie, deux enfants uniques, et il les découvre enveloppés de la bienveillance divine, de la pitié au sens noble du terme, de l’amour paternel et maternel tout à la fois jailli du cœur de Dieu.

Accorde-leur, ô Maître, miséricorde et salut ; fais qu’ils arrivent ensemble au terme de leur vie dans l’allégresse et la miséricorde. »
La prière de Ragouël s’achève par la demande, que Dieu poursuive son œuvre de miséricorde et de salut pour ces deux jeunes, qu’ils connaissent vie et bonheur. Ragouël est totalement décentré de lui-même, il regarde vers les deux jeunes, il les confie à Dieu, pour que la joie et la miséricorde qu’il éprouve aujourd’hui, les deux jeunes les éprouvent eux aussi tout au long de leur vie.

Puis Ragouël donna aux serviteurs l’ordre de combler la tombe, avant le point du jour.
Ragouël cette fois est confiant, il ne pense pas que la nuit n’est pas finie, que Tobie pourrait encore mourir durant la fin de la nuit... cette fois, il a perçu la force de vie bel et bien présente, la bénédiction divine à l’œuvre. Il ose croire, avant même le lever du jour il fait combler la tombe qu’il avait fait creuser de nuit.

Seigneur, je te rends grâce pour toutes les nuits traversées. Je te rends grâce pour toutes les vies qui renaissent dans la confiance et l’espérance. Je te rends grâce pour toutes les aurores qui illuminent ceux qui se tournent vers toi.

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