Luc 23, 1-2
Viens Esprit de Jésus, viens
clarifier mon regard tandis qu’il cherche à te contempler.
Viens Esprit de vérité et de
vie.
Puis toute l’assemblée se
leva,
La séance est levée. On ne délibère pas, on ne prend aucun recul. Ils
ont assez avec cette simple reconnaissance de filiation divine. Assez pour
l’accuser de blasphème, pour confirmer leur volonté d’en finir avec lui.
et ils l’emmenèrent devant
Pilate.
On passe de la scène religieuse à la scène politique. Ses adversaires
religieux le trainent devant Pilate.
Ils commencèrent à l’accuser
Il ne suffit pas d’amener Jésus, il faut accuser, faire part de la
motivation de ce geste.On a l'impression qu'ils sont bien loin de commencer à l'accuser. Depuis longtemps ils traquent Jésus... L'accusation ici vient en trois temps :
en disant : Nous
l’avons trouvé pervertissant notre nation
une accusation générale : il pervertit la nation. Qu’est-ce à
dire ? On a peine à croire ce genre de propos. Ainsi ce galiléen serait un
tel agitateur politique ? Il menacerait le pouvoir en place en éveillant
des émeutes ? en provocant la révolte ? on peine à voir quel geste,
quelle parole de Jésus est visée par une telle accusation !
et l’empêchant de payer le tribut à César
après le trouble politique, voici le trouble économique. Il nuit aux
finances publiques ! On se souvient pourtant du piège qui lui avait été
tendu en 20, 25 où il avait répondu qu’il faut rendre à César ce qui est à
César. Ce grief parait immédiatement faux au regard du lecteur attentif.
et se disant Christ Roi.
La troisième accusation présente l’aspect religieux : Jésus se dit
Christ, Messie. Si le titre ne parle pas à l’autorité romaine, l’adjonction de
Roi en qualificatif ne peut que faire trembler Pilate. On perçoit aisément que
l’accusation présente n’est pas plus juste que les précédentes. Jésus n’a
jamais revendiqué une quelconque royauté politique sur Israël. Mais cet
argument a dû faire choc auprès de Pilate.
Seigneur, purifie nos cœurs, nos regards, nos paroles. Pour accueillir
ta vérité, en toute simplicité et humilité. Toi qui n’étais que
« oui », unifie nos cœurs et nos esprits dans la reconnaissance de ta
véritable identité, de ta véritable royauté.
1 commentaire:
Bonjour,
Cette semaine, je revis ce "chemin de croix" dans mon coeur et dans mon corps. Bien malgré moi, il y a des traces indélébiles de ce passage douloureux. La foi et l'espérance n'empêchent pas cette part humainement difficile. Je ressens cela comme une "adhésion" à l'Amour. Si tel n'était pas le cas ce serait pour moi un reniement bien plus douloureux encore.
Je reste donc en communion d'Amour avec Corentin et Gaëtan toute cette semaine.
Bonne journée à toi.
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