mercredi 31 juillet 2013

Bois vert... bois sec

Alors on commencera à dire aux montagnes : « Tombez sur nous », et aux collines : « Couvrez-nous ». Car s’ils font cela au bois vert, qu’arrivera-t-il au sec ?
Luc 23, 30-31

Viens Esprit de vie, souffle en nos cœurs
Viens Espérance de notre humanité

Alors on commencera à dire aux montagnes : « Tombez sur nous », et aux collines : « Couvrez-nous ».
Ce souhait de malheur est emprunté au prophète Osée (voir 10, 8 version de la LXX). Chez Osée, nous sommes dans un contexte de jugement contre le royaume du Nord qui a sombré dans l’idolâtrie, dans l’injustice. Devant la gravité des événements qui se préparent, les personnes paniquées, en viendraient à souhaiter la mort plutôt que de devoir les affronter.  En utilisant de telles images, Jésus dit l’importance du moment, la gravité de notre existence, son poids, et le poids de nos choix.

Car s’ils font cela au bois vert, qu’arrivera-t-il au sec ?
Comment l’image doit-elle être comprise ? il y a diverses possibilités. J’en retiens une : Jésus se compare au bois vert, et le traitement qu’on lui inflige est rude ; alors qu’en sera-t-il du bois sec ? Le bois vert porte fruit, le bois sec n’est plus bon que pour le feu… il est mort. Si le juste, bon, innocent est ainsi traité qu’adviendra-t-il des pécheurs que nous sommes ?

Seigneur, tu m’invites aujourd’hui à considérer la vie avec sérieux. Comme le Père au matin du monde a confié à notre humanité la création, la vie… ainsi tu nous dis la responsabilité que nous avons. Choisir le bien, choisir la vie, choisir ta loi d’amour… ou choisir l’égoïsme, le mal, la mort,… Apprends-moi à choisir la vie, toujours !

1 commentaire:

Raymond a dit…

"Je me sens sec ou encore vert", cette expression par laquelle nous définissons l'état dans lequel nous sommes parfois, dit plus l'état d'âme que celui du corps bien que cette sensation s'inscrive dans le corps et se reflète dans nos comportements. Le manque peut faire apparaître notre soif.
"Si quelqu'un a soif qu'il vienne à moi et qu'il boive, celui qui croit en moi" (Jn7,37)
"Qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif : l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle" (Jn 4,14).
"Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n'ai plus soif" (Jn4,15).