Lc 22
67 et lui dirent : « Si
tu es le Messie, dis-le-nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne
me croirez pas ; 68 et si j'interroge,
vous ne répondrez pas.
Esprit Saint, donne-nous
d’accueillir le Messie d’un cœur sans partage.
et lui dirent : « Si tu es le
Messie, dis-le-nous : le Sanhédrin était habilité à
reconnaître officiellement un prophète, à identifier le Messie. La question est
donc opportune en soi, mais quel est le sentiment sous-jacent ?
D’espoir ? De menace ? Et quel messie attendent-ils ? Le
libérateur politique ou le Sauveur des hommes ? Surtout quelle est
l’intention ? Le provoquer à une parole qui le condamne ?
Il leur répondit : si je vous le
dis, vous ne me croirez pas : car cette
question, ils l’avaient déjà posée, nous dit Jean (10,24), alors que Jésus se
promenait dans le temple et qu’ils firent soudain cercle autour de lui. « Je vous l’ai dit et vous ne me croyez
pas » avait-il alors répondu ! Il refusait son nom aux Juifs
pieux dans le Temple et l’avait révélé à une femme samaritaine au bord du puits
de Jacob (4,26)… et elle l’avait cru !
et si j'interroge, vous ne répondrez
pas : c’est toujours eux qui ont interrogé et Jésus qui a renvoyé
la question au point que souvent ils s’en allaient, ne sachant plus quoi dire…
les questions de Jésus sont redoutables… Non, ils ne répondront pas, surtout à
un prisonnier qui est capable de les remettre à leur place. Mais Luc nous
manifeste aussi par ces mots que Jésus a conscience que le procès est en
quelque sorte déjà fini. Plusieurs manuscrits anciens ajoutent d’ailleurs « et vous ne me relâcherez pas ».
Seigneur Jésus, tu n’as pas caché qui tu es mais c’est aux
cœurs simples et ouverts que tu le révèles car eux seuls sont capables de
t’accueillir en tant que Christ, Messie. Augmente en nous la foi !
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