Lc 22
63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le
battaient. 64 Ils lui avaient voilé le visage et
lui demandaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » 65 Et ils proféraient
contre lui beaucoup d'autres insultes.
Esprit Saint, qu’en
contemplant Jésus qui entre en sa passion, nous puissions nous sentir l’objet
de son amour infini.
Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient
de lui et le battaient : ces hommes ont pour tâche de garder
Jésus en attendant son jugement. Et les voici qui s’arrogent le pouvoir de déjà
le condamner et de lui faire violence moralement et physiquement.
Ils lui avaient voilé le visage et
lui demandaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » : ils ne
retiennent que cette rumeur, cette accusation de faux prophète. Ils veulent le prouver…
avec leur notion du prophétisme ! Luc nous montre au contraire, qu’en
cette longue nuit, Jésus est déjà l’agneau qui se laisse conduire sans
résistance.
Et ils proféraient contre lui
beaucoup d'autres insultes : pourquoi cet acharnement… ? Ils
ont un homme en leur pouvoir et comptent bien en profiter. Qu’ont-ils donc contre
Jésus, le connaissaient-ils seulement ?
Mais Jésus avait prévenu : chacun est appelé à prendre
position, appelé à le choisir, lui. Car, avait-il dit « Celui qui n'est pas avec moi
est contre moi » (11,23). Parole sévère
qui nous met également devant nos choix de chaque jour.
Seigneur Jésus, tu as connu la violence des hommes, tu as
partagé le sort de tous ceux qui en sont victimes. Sois auprès de ceux qui
souffrent aujourd’hui. Donne-nous de toujours te choisir, toi, et ainsi, en
étant « avec toi », nous serons aussi avec eux.
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