mardi 17 juillet 2012

Le plus petit

Et il leur dit : quiconque accueille ce petit enfant en mon nom, c’est moi qu’il accueille ; et quiconque m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit d’entre vous tous, celui-là est grand.
Luc 9, 48

Viens Esprit de Jésus, viens dessiner en nos cœurs la fraternité du royaume
Viens Esprit de Jésus, fais-nous reconnaître en chacun sa grandeur, sa dignité

Et il leur dit : quiconque accueille ce petit enfant en mon nom, c’est moi qu’il accueille ;
Jésus vient de dire qu’il va être livré, livré aux mains des hommes. Les disciples s’interrogent pour savoir qui était le plus grand parmi eux. L’un parle d’être livré, les autres pensent « dominer »,  « être grand »… Jésus devine les pensées qui traversent leur cœur, mais il ne répond pas directement. Il place d’abord cet enfant près de lui. Par un geste il les ramène à leur cœur. Ils voient maintenant cet enfant près de Jésus. Viens alors cette parole : qui accueille ce petit enfant, c’est moi qu’il accueille. Si le désir d’être grand habite les cœurs, il risque d’écarter de Jésus. C’est dans l’accueil du petit, du pauvre, du démuni, que l’on découvre Jésus présent. Accueillir un petit, c’est accueillir Jésus. Renversement des échelles de valeur. L’important n’est pas d’être grand, de dominer,… l’important c’est d’accueillir l’autre, de l’honorer, de le servir. Inutile de vouloir servir le Christ en étant grand, en siégeant à sa droite… si on veut le servir, il faut entrer dans le service du petit…

et quiconque m’accueille accueille celui qui m’a envoyé.
Et si ce service nous mène à Jésus, il nous mènera immanquablement au Père, à Celui qui a envoyé Jésus. C’est bien le mystère de l’incarnation qui se dit là : Dieu, en Jésus, est venu du côté des petits, des plus pauvres… c’est là qu’il faut tenter de le rejoindre.

Car celui qui est le plus petit d’entre vous tous, celui-là est grand.
Le plus petit depuis l’incarnation c’est Jésus…

Seigneur, tu t’offres à nous au travers des plus pauvres, des plus petits. Apprends nous à te reconnaître en chacun, à te servir et honorer en chacun.

Seigneur, tu ne veux pas que nos cœurs se laissent éprendre de grandeur, et recherchent des places d’honneur auprès de toi… ils seraient dans l’illusion, et ne te trouveraient pas. Entraîne-nous là où tu te tiens : à genoux devant les tiens pour leur laver les pieds. Entraîne-nous en ce service attentionné…

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