Luc 9, 51-52
Viens Esprit de Jésus,
accompagne nos chemins de vie
Viens Esprit de Jésus, fortifie-nous
dans les traversées sombres de nos existences
Or il arriva, comme
s’accomplissait le temps où il devait être enlevé, qu’il durcit sa face pour se
rendre à Jérusalem.
Où il devait être enlevé : lors de la transfiguration il était
question de son exode, ici de son enlèvement. Ce terme désigne soit sa mort,
soit son ascension… pourquoi pas les deux, n’est-ce pas l’ensemble du mystère
pascal qui se profile à l’horizon. Mystère pascal, passage à la vie éternelle,
par la mort. Jésus a annoncé aux siens qu’il va être livré, il pressent la fin
proche, en percevant l’animosité croissante des autorités religieuses à son
égard. Il durcit sa face :
l’expression est forte pour nous dire sa résolution, une résolution ferme. Peut-être
est-ce allusion au Serviteur dans le livre d’Isaïe (Isaïe 50. Voir Is 50,7 plus
particulièrement). Jésus va à la rencontre de son destin, il va son chemin
sachant qu’il va vers le Père, mais aussi que ses opposants prendront la
violence pour arme, tandis qu’il s’avance les mains vides, il vient révéler l’amour
du Père. Il se livre. Quel que soit l’âpreté du chemin qu’il risque de
connaître, il avance résolument.
Et il envoya des messagers
devant sa face.
On retrouve des disciples dans la même mission que celle de Jean le Baptiste :
préparer un chemin pour le Seigneur. Marcher devant lui, pour préparer son
chemin, pour annoncer sa venue, disposer les cœurs.
Ayant fait route, ils entrèrent dans un
village de Samaritains pour préparer pour lui.
Entre la Galilée et la Judée, se situe la Samarie. Certains juifs
observant refusent de la traverser car ils considèrent les Samaritains comme
hérétiques ou au moins schismatiques. Ils ont bâti un temple sur le mont
Garizim au lieu de venir au culte de Jérusalem ! Jésus avec les siens,
traverse la Samarie. Ses messagers entrent dans un village. Ils doivent sans
doute chercher hospitalité. Comment préparer la venue de Jésus ?
Seigneur, je te regarde affronter résolument la route, je te regarde
marcher dans la difficulté, avec la menace qui pèse sur ta vie, sur celle de
tes disciples. Tu ne veux pas céder à la peur, tu ne veux pas renoncer à ta
mission. Merci pour cet amour.
Seigneur, aujourd’hui tant d’hommes et de femmes, d’enfants, marchent
sur une route semée d’embûches, traversée d’épreuves. Qu’ils te découvrent
marchant à leur côté. Qu’ils reçoivent de toi la force, la persévérance.
Montre-leur ton amour !
Seigneur, au long de ce jour, donne-moi de marcher avec toi, quelle que
soit la route que tu empruntes, dans la fidélité au projet du Père.
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