Luc 10, 10-11
Viens Esprit de Jésus, rends
mon cœur accueillant à tes messagers
Viens Esprit de Jésus, que
ma vie te rende témoignage dans la douceur et la délicatesse
Dans quelque ville que vous
entriez et où on ne vous accueille pas,
Si la foi se propose, elle ne s’impose pas. Si Jésus vient nous offrir
le salut, qui est la communion au Père, au Fils et à l’Esprit, dans l’amour, il
ne peut l’imposer. De même les disciples qui partagent la mission de Jésus, ne
pourront que proposer, sans jamais imposer la Bonne Nouvelle. L’éventualité de
ne pas être accueilli est donc réelle, et doit être envisagée.
étant sortis sur ses places
dites : « Même la poussière de votre ville qui s’est collée à nos
pieds, nous l’essuyons pour vous.
Partir de la ville, en y laissant même la poussière qui aurait pu
coller aux pieds ! Assurez ceux que l’on quitte, que rien n’est emporté de
chez eux, pas même la poussière du chemin. Ce même ordre avait déjà été donné
aux douze en 9,5. C’est un geste de rupture, connu du monde antique. Il est mis
en application en Actes 13, 51…
Pourtant, connaissez que le Royaume de Dieu s’est
approché. »
Les disciples ne doivent pas rester là où on refuse de les accueillir,
mais partir simplement. Cependant, ils doivent avoir annoncé que le Royaume s’est
approché… comme un appel à une conversion, à un changement par rapport à la
mission qu’ils viennent de repousser. Au geste de non communion, qui laisse
jusque la poussière du chemin, il s’agit d’ajouter une parole qui dit la
communion possible, offerte… le Royaume s’est approché. Et quel est-il sinon un
monde nouveau où la relation à Dieu est restaurée, et à travers cette relation,
la relation aux autres.
Seigneur, garde mon cœur ouvert à tes appels, garde mon cœur accueillant
à ton message de vie, de salut.
1 commentaire:
Je relie cet épisode de celui où Jésus pleure sur Jérusalem :
"Quand il approcha, voyant la ville, il pleura sur elle. Il disait : "Si toi aussi tu avais su en ce jour comment trouver la paix! Mais maintenant, c'est resté caché à tes yeux."
Si Jésus a du accepter l'échec de son amour pour le peuple de Jérusalem sans le renier pour autant, il est donc bien possible que nous puissions subir de puissants échecs, de cuisants revers sans que cet amour "à fonds perdus" comme dit Lytta Basset, ne laisse la moindre trace d'amertune. Notre capacité à aimer ne dépend pas de nous, de notre volonté mais de ce qui nous traverse. Les aléas de la relation aimante importent de moins en moins. Quoiqu'il arrive on n'a rien à perdre. Ce qui importe c'est de porter, transmettre, annoncer, montrer, agir, sans attente aucune.
L'échec est d'ailleurs un véritable roc sur lequel je peux m'appuyer mais c'est une autre histoire.
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