Liturgie de la Parole 31e jeudi TO-I
Lectures : Romains 14, 7-12 ; Psaume 26 ; Luc 15, 1-10
Introduction
Dans sa lettre aux Romains, saint Paul donne un commentaire sur la vie en communauté chrétienne, il appelle à l'unité, à l'amour fraternel. Nous ne vivons pas pour nous mais pour le Seigneur, et nous mourrons pour lui. Ne jugeons pas les autres parce que devant Dieu, nous sommes tous égaux.
Dans l'évangile de Luc, Jésus cite une parabole en trois parties, trois exemples de choses ou d'homme perdus puis retrouvés avec grande joie, mais aujourd'hui, nous découvrons seulement les deux premières histoires : celle de la brebis perdue et celle de la drachme perdue et les deux, retrouvées avec grande joie.
Entrons dans cette célébration en chantant les psaumes, en rendant grâce à Dieu qui nous cherche.
Commentaire
Situons la scène. Jésus est occupé à manger avec des publicains et des pécheurs. Naturellement, les scribes et les pharisiens sont indignés, ils font semblant de croire que Jésus méprise la justice, les lois, dont eux sont les gardiens... C'est la raison pour laquelle Jésus raconte cette parabole, il veut qu'ils comprennent que leur attitude est en contradiction avec l'amour miséricordieux de Dieu.
Une parabole n'est pas une simple histoire. Jésus nous invite à réfléchir. Les pharisiens étaient énervés non seulement à cause du comportement de Jésus, mais aussi à cause de son enseignement, ça les dérangeait. Alors, Jésus veut les remettre à leur juste place et raconte donc l'histoire d'un mouton, sans défense, égaré, incapable de retrouver
seul le chemin. Tous ceux qui se croient parfaits forment le groupe des 99 autres brebis, les pharisiens en feraient-ils partie ? Ne jugeons pas ! Essayons plutôt d'avoir ce comportement des pharisiens le moins souvent possible.
Le berger qui retrouve sa brebis fait la fête, il la porte sur ses épaules. C'est également une grande joie pour la femme qui retrouve sa drachme perdue. Comme le berger, elle rassemble voisins et amis pour faire la fête ensemble et se réjouir. La joie est immense, et une telle joie doit être partagée.
Jésus est ce berger. Toute sa vie il a cherché à ramener les brebis perdues. Et la femme qui cherche sa pièce, c'est important pour elle de les avoir toutes. Dieu nous aime tou(te)s, c'est important pour lui de nous rassembler tou(te)s. Il se réjouit quand il retrouve celui ou celle qui était perdu(e).
Une question se pose : que faut-il faire pour être sauvé ? « Qu'est-ce que ça veut dire être sauvé » demandait Sr Marie-Raphaël dernièrement dans un commentaire. Est-ce que nous serons tou(te)s retrouvé(e)s ? Est-ce que nous nous laisserons retrouver ? Si nous sommes spirituellement malades, Jésus s'occupera de nous, nous serons recherchées, ça, c'est sûr et il se réjouira quand il nous retrouvera.
Dans l'histoire de la brebis, on ne connait pas la cause de son égarement, on devine juste qu'elle s'était écartée du droit chemin pour se perdre ainsi. Ca signifie que Dieu cherche même les plus pécheurs.
En tant que brebis perdues que nous sommes, nous pouvons nous réjouir, Dieu nous cherche, il nous trouvera et nous ramènera auprès de lui.
La brebis n'a pas demandé qu'on aille la rechercher. C'est Dieu dans sa grande miséricorde qui l'a décidé.
Avec cette histoire de brebis, Jésus ne nous dit-il pas que nous irons tou(te)s dans son Royaume ? Que nous le voulions ou non.
Danièle le 6 novembre 25
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