Car le Fils de l'homme est maître du sabbat (Mt 12, 8)
« Le Sabbat pour l'homme, et non l'homme pour le Sabbat
! » Jésus est Libérateur ! Une première constatation s'impose :
pour Jésus, libérer ne signifie pas détruire, mais construire. S'il a parfois des paroles
dures, très dures envers ceux qui veulent Le contraindre, Il ne condamne aucune
des sociétés qui tentent de Le réduire à leur loi ; Il S'efforce seulement de
les ouvrir de l'intérieur en faisant apparaître en leur sein la sainteté et
l'amour de Celui qu'elles avaient oublié : Dieu. Presque tous ces dialogues de
Jésus se développent de la manière suivante : ils commencent par une tentative
de pression exercée sur Lui. Puis, tout à coup, ils mentionnent Dieu, et
rappellent que pour être dans la vérité, il faut accomplir sa
volonté. Or celle-ci, c'est que tous les hommes, même les
plus méprisés, doivent vivre, trouver justice et pardon. Dès lors,
les barrières sociologiques s'écroulent, les contradicteurs sont déconcertés.
Une loi plus forte que celle de la tribu brille comme un éclair, celle du
Créateur devant qui tous les hommes sont frères. L'homme est reconnu dans sa
valeur universelle. Il n'est plus frère ou étranger, juif ou païen, maître ou
esclave, homme ou femme ; il redevient ce qu'il est par nature : l'image du
Dieu d'Amour.
André Brien (Jésus-Christ, ma liberté, Centurion 1972)
cité par Parole de Dieu, langage des hommes
tome 2,textes non biblique pour l’année liturgique éditions de l’Atelier
collection Vivre, Croire, Célébrer p 333
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