Ps 64
12 Tu couronnes une année de bienfaits ;
sur ton passage, ruisselle
l'abondance.
13 Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent
d'allégresse.
14 Les herbages se parent de troupeaux
et les plaines se couvrent
de blé.
Tout exulte et chante !
Viens Esprit Saint, donne-nous d’accueillir cette parole, qu’elle réveille
la louange en nos cœurs tout au long de ce jour.
Tu couronnes une année de bienfaits : nous terminons aujourd’hui ce très beau psaume à
la louange de Dieu. Si l’on regarde le texte de plus près on a "tu as
couronné l’année de ta bonté" : ce sont donc les bienfaits de Dieu qui
constituent la couronne de la terre…
sur ton passage, ruisselle l'abondance : … car il apporte l’abondance par le ruissellement…
littéralement « de graisse » ! Ce que la liturgie traduit plus
élégamment…. ! L'important est bien ici de souligner les dons du
Seigneur, le verbe ruisseler faisant image d’abondance mais aussi, de
nouveau, allusion à l’eau nécessaire à la fertilité de la terre.
Au désert, les pâturages ruissellent, les collines débordent
d'allégresse : pour
renforcer l’admiration, le psalmiste situe même les pâturages au désert. Et
nous retrouvons le débordement des versets précédents, alors que,
littéralement, on retrouve l’idée du couronnement : « les collines sont ceintes
d’exultation ».
Les herbages se parent de troupeaux et les plaines se couvrent de blé : impossible de ne pas « voir »
cette nature si féconde qui est « parée » des dons de Dieu.
Tout exulte et chante : le psaume débutait avec la louange silencieuse en Sion… et il nous a fait
parcourir tout un chemin vers ce dernier verset où il se conclut avec la
louange débordante dans toute la nature (la terre entière). Oui, nos cœurs sont
à l’unisson dans la louange, nous exultons nous aussi quand nous chantons ce
psaume et laissons monter ces derniers mots vers notre Dieu.
Seigneur Dieu, oui, tu
nous combles de tes bienfaits, tu es le Dieu de la surabondance. Permets que
chacun de tes enfants reconnaisse en toi le Père qui veillera toujours sur lui.
Béni sois-tu, car en toi nous pouvons chanter et exulter !
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