Ps 62
7 Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
et je reste des heures à te parler.
8 Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
9 Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
ta main droite me soutient.
Viens Esprit Saint, toi qui inspires toute prière, viens veiller avec nous
au long de la nuit.
Dans
la nuit, je me souviens de toi et je reste des heures à te parler : paroles qui montent à l’esprit lors de
toute veille nocturne ; car si le verset 2 parlait de chercher « dès
l’aube », il s’agit ici du long temps de la nuit. Contrairement à beaucoup
de références à une nuit hostile (on se rappelle la célèbre prière de Jean de
la Croix : « mais c’est de nuit »), la nuit ici paraît un temps
donné à l’intimité : le priant se souvient, mais surtout il parle à son
Dieu durant des heures, comme un ami à son ami. Le temps n’est jamais trop long
pour qui est en communion. Passé et présent sont intimement liés :
« je me souviens »… « je reste ».
Oui,
tu es venu à mon secours : je crie de joie à l'ombre de tes ailes : nous restons avec cette double dimension
temporelle : « tu es venu »… « je crie » ; le cri
n’est plus un appel au secours, c’est une expression de joie, la manifestation
d’un sentiment qui habite le priant. On garde l’idée de tendresse, d’intimité à
l’ombre des ailes protectrices, mêlée à la jubilation.
Mon
âme s'attache à toi, ta main droite me soutient : il s’agit d’une véritable union, l’âme
« colle » à son Dieu, comme s’ils étaient devenus inséparables. Mais
c’est parce que le priant sait qu’il peut compter sur le soutien de Dieu.
Seigneur Dieu, tu es le Dieu de tendresse
auprès duquel il est bon de demeurer. Béni sois-tu.
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