Mon
cœur est affermi, Dieu, mon cœur est affermi.
Je
chanterai, j’acclamerai.
Eveille-toi
ma gloire, éveillez-vous harpe et lyre
J’éveillerai
l’aurore.
Psaume 56,
8-9
Viens Esprit de Jésus, viens chanter en moi
ta victoire et ton salut. Viens Esprit de Jésus, sois en moi louange pour la
gloire du Père.
Mon cœur est affermi, Dieu, mon cœur est
affermi.
Les épreuves
n’ont pas anéanti le psalmiste, il en sort affermi. Son cœur, lui de décision
et de volonté, est affermi. Par qui a-t-il été affermi ? il ne le dit pas,
mais on peut voir là l’œuvre de Dieu, l’œuvre de son expérience aussi. Il a
traversé l’épreuve. Il en sort victorieux, il est resté fidèle à son Dieu. On
peut y lire aussi la joie du Christ qui ayant traversé la mort, en sort
victorieux !
Je chanterai, j’acclamerai.
Et devant la
victoire il veut chanter, les mots du quotidien sont trop courts, il a besoin
du chant pour dire sa joie, sa reconnaissance, pour dire son amour du Seigneur.
Eveille-toi ma gloire, éveillez-vous harpe
et lyre
Il appelle à
lui, sa gloire, autrement dit son amour, est-ce à lui qu’il en a, ou
appelle-t-il Dieu ainsi ? les deux sont possibles. Rupert de Deutz
commentant ce psaume, place ces versets sur les lèvres du Père, qui appelle
Jésus à se relever du tombeau, qui l’invite à la résurrection.
J’éveillerai l’aurore.
Jésus est
l’aurore du salut, il est le soleil levant (c’est ainsi que l’a chanté Zacharie
en son cantique (Luc)). Le Père l’a réveillé, l’a relevé des morts. C’est aussi
le cri du croyant qui sait que par sa vie, il participe à la venue du Royaume.
St Pierre le rappelle : voyez quel croyant vous devez être, vous qui avez
pouvoir de hâter le jour du Seigneur.
Seigneur, au
matin de ce jour nouveau que ta bonté nous donne, je célèbre ta résurrection.
Seigneur, je veux chanter ta victoire sur tout mal, ton amour et ton salut.
Seigneur, fais grandir en nous la foi, que nous soyons tes témoins. Que nous
chantions sans relâche ton amour et ta vérité.
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