Réveille-toi,
viens à ma rencontre et vois.
Et
toi, Seigneur, Dieu Sabaoth, Dieu d’Israël, éveille-toi et visite toutes les
nations .
Ne
fais pas grâce à tous ces traîtres de malheur.
Pause
Au
soir, ils reviennent, ils grondent comme le chien, ils cernent la ville.
Voici
leur bouche écume, des épées sur leurs lèvres.
Qui
peut entendre ?
Psaume 58,
5b-8
Viens Esprit
de Jésus, apprends nous le sens de ces versets, apprends nous à la prier de
manière juste.
Viens Esprit
de Jésus, embrase nous du feu de ton amour.
Réveille-toi, viens à ma rencontre et vois.
Le psalmiste
appelle son Seigneur, il l’invite. Il désire le rencontrer et sait qu’il ne
peut que demander cette rencontre. Il veut partager ce qu’il vit, l’opposition
qu’il affronte, il veut que Dieu voit.
Et toi, Seigneur, Dieu Sabaoth, Dieu
d’Israël, éveille-toi et visite toutes les nations.
Le terme
Sabaoth est parfois traduit en Dieu des armées. Mais cela prête à confusion. En
effet il ne s’agit pas d’armées telles que celles que les nations déploient. On
parle dans la Bible des armées célestes, … cela exprime la puissance divine, sa
force. Mais il n’y a pas de véritable assurance que cette traduction est la
bonne.
Le psalmiste
fait appel au Dieu d’Israël, le Dieu révélé. Le Dieu en qui il a mis toute sa
foi et son espérance. Il l’invite à se lever, et à visiter les nations. La
visite de Dieu demandée peut être pour juger, elle peut être pour sauver. En
demandant à Dieu de visiter les nations, le psalmiste ne décide pas ce que Dieu
doit faire, il ne prononce pas le jugement à la place de Dieu, il lui confie
tout.
Ne fais pas grâce à tous ces traîtres de
malheur.
Il ne décide
pas qui est traitre de malheur, mais pour celui là il demande un jugement.
Pause
Le psalmiste
s’arrête, il fait silence. La situation le dépasse, il l’a confiée à Dieu, il
attend que Dieu agisse.
Au soir, ils reviennent, ils grondent comme
le chien, ils cernent la ville.
Voici leur bouche écume, des épées sur leurs
lèvres.
Qui peut entendre ?
Le psalmiste
a repris souffle, il parle à nouveau, il dit ce qu’il voit. Il compare l’ennemi
à un chien errant, qui rôde dans la nuit, guettant une proie. Il voit la ville choisie,
Jérusalem, menacée par l’ennemi. Il voit le fléau de la parole qui tue, telle
une épée.
Dans cette
nuit, qui peut entendre ? qui peut sauver ?
Le cri du
psalmiste s’élève dans la nuit.
Seigneur,
tant d’hommes, de femmes, d’enfants, aujourd’hui encore élèvent vers toi leur
voix, en l’attente d’un secours, d’un salut. Tant de nos frères et sœurs sont
opprimés. Tu le vois, tu le sais, tu partages leur détresse. Manifeste toi pour
eux, viens aujourd’hui encore sauver, libérer. Aide nous à lutter contre le
mal, à libérer nos cœurs de toute trace de mal.
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