Le
soir ils reviennent, grondant comme des chiens, ils rôdent par la ville
Ils
errent en quête de nourriture, s’ils ne sont pas repus, ils passent la nuit.
Et
moi je chante ta force, le matin, j’acclame ta fidélité,
car
tu as été pour moi une citadelle, un refuge au jour de ma détresse.
Je te
chanterai, toi ma force.
Ma
citadelle, c’est Dieu, le Dieu de mon amour.
Psaume 58,
15-18
Viens Esprit
de Jésus, viens illuminer nos cœurs. Viens Esprit de Jésus, viens combler nos
vies de ton amour.
Viens Esprit
de Jésus, apprends-nous à prier avec les mots même que tu nous as donnés.
Après avoir
pris le temps d’une pause silencieuse, le psalmiste reprend sa prière. Il avait
constaté le danger des ennemis, il avait redit sa confiance en Dieu. Il avait
proclamé son espoir que règne Dieu. Et que tous le découvrent comme souverain
en Israël.
Il reprend
alors sa prière.
Le soir ils reviennent, grondant comme des
chiens, ils rôdent par la ville
Ils errent en quête de nourriture, s’ils ne
sont pas repus, ils passent la nuit.
Il redit
alors son constat tandis qu’il ouvre les yeux sur la réalité qui l’environne :
l’ennemi est là comme un chien errant qui profite de la nuit pour pénétrer dans
la ville, en quête de nourriture. Ils rôdent, et insécurisent. Ils rôdent tant
qu’ils n’ont point trouvé, et ne se retirent qu’au petit matin.
Et moi je chante ta force, le matin, j’acclame
ta fidélité,
car tu as été pour moi une citadelle, un refuge
au jour de ma détresse.
Et au matin,
le psalmiste constate que Dieu n’a cessé de le protéger, qu’il est le Dieu fidèle,
qui a protégé son fidèle. Le psalmiste redit en un chant final, sa confiance
dans le Seigneur, son amour et sa fidélité.
Le psalmiste
est heureux de voir que le Seigneur est là, fidèle, refuge pour le croyant, qui
peut ainsi traverser la détresse.
Il est comme
au matin de Pâques : il a connu la terreur de la nuit, et voici que se
lève le jour : il constate alors que la vie l’emporte, qu’il a traversé et
peut au matin faire se lever son chant.
Je te chanterai, toi ma force.
Ma citadelle, c’est Dieu, le Dieu de mon
amour.
Il peut
chanter combien Dieu, le Dieu de son amour l’a gardé, protégé, secouru.
Seigneur,
donne-nous de vivre ainsi en la confiance en toi. Donne-nous de sans cesse
revenir à toi, et de n’avoir que toi pour demeure.
Seigneur, tu
es le Dieu fidèle, tu es le Dieu d’amour. Que toujours la confiance en toi,
nous garde en ta paix. Que nos lèvres ne cessent de proclamer ta louange,
jusque dans les passages ténébreux de l’existence.
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