vendredi 13 avril 2018

Au matin, je chante ta force


Le soir ils reviennent, grondant comme des chiens, ils rôdent par la ville

Ils errent en quête de nourriture, s’ils ne sont pas repus, ils passent la nuit.

Et moi je chante ta force, le matin, j’acclame ta fidélité,

car tu as été pour moi une citadelle, un refuge au jour de ma détresse.

Je te chanterai, toi ma force.

Ma citadelle, c’est Dieu, le Dieu de mon amour.

Psaume 58, 15-18



Viens Esprit de Jésus, viens illuminer nos cœurs. Viens Esprit de Jésus, viens combler nos vies de ton amour.

Viens Esprit de Jésus, apprends-nous à prier avec les mots même que tu nous as donnés.



Après avoir pris le temps d’une pause silencieuse, le psalmiste reprend sa prière. Il avait constaté le danger des ennemis, il avait redit sa confiance en Dieu. Il avait proclamé son espoir que règne Dieu. Et que tous le découvrent comme souverain en Israël.

Il reprend alors sa prière.

Le soir ils reviennent, grondant comme des chiens, ils rôdent par la ville

Ils errent en quête de nourriture, s’ils ne sont pas repus, ils passent la nuit.

Il redit alors son constat tandis qu’il ouvre les yeux sur la réalité qui l’environne : l’ennemi est là comme un chien errant qui profite de la nuit pour pénétrer dans la ville, en quête de nourriture. Ils rôdent, et insécurisent. Ils rôdent tant qu’ils n’ont point trouvé, et ne se retirent qu’au petit matin.



Et moi je chante ta force, le matin, j’acclame ta fidélité,

car tu as été pour moi une citadelle, un refuge au jour de ma détresse.

Et au matin, le psalmiste constate que Dieu n’a cessé de le protéger, qu’il est le Dieu fidèle, qui a protégé son fidèle. Le psalmiste redit en un chant final, sa confiance dans le Seigneur, son amour et sa fidélité.

Le psalmiste est heureux de voir que le Seigneur est là, fidèle, refuge pour le croyant, qui peut ainsi traverser la détresse.

Il est comme au matin de Pâques : il a connu la terreur de la nuit, et voici que se lève le jour : il constate alors que la vie l’emporte, qu’il a traversé et peut au matin faire se lever son chant.



Je te chanterai, toi ma force.

Ma citadelle, c’est Dieu, le Dieu de mon amour.

Il peut chanter combien Dieu, le Dieu de son amour l’a gardé, protégé, secouru.



Seigneur, donne-nous de vivre ainsi en la confiance en toi. Donne-nous de sans cesse revenir à toi, et de n’avoir que toi pour demeure.

Seigneur, tu es le Dieu fidèle, tu es le Dieu d’amour. Que toujours la confiance en toi, nous garde en ta paix. Que nos lèvres ne cessent de proclamer ta louange, jusque dans les passages ténébreux de l’existence.

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