4 Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
5 Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
6 Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Viens Esprit Saint, viens mettre les chants de louange sur nos lèvres.
Ton
amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres : il y a un petit mot disparu au début de ce
verset : « car » ton
amour vaut mieux que la vie. Voilà donc l’explication du verset
précédent : le priant est venu au sanctuaire pour célébrer l’amour de son
Dieu. Mais le mot traduit ici par « amour » est fondamentalement un
attribut du Seigneur, un mot très riche de sens : amour, bonté, tendresse,
ainsi que constance, fidélité à l’engagement pris, en l’occurrence fidélité en acte
à la promesse d’Alliance. Cet amour « efficace » de Dieu mérite donc
d’être célébré comme le bien le plus précieux qu’est la vie elle-même.
Toute
ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom : le psalmiste va « bénir » Dieu,
ce qui est paradoxal puisque bénir, c’est faire le don de la vie ou du salut et
revient donc à Dieu. Mais le verbe devient ici synonyme de louer et de rendre
grâce, associé à l’expression « lever les mains ».
Comme
par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta
louange : le texte littéral
parle de graisse et de moelle… c’est-à-dire les parties les plus savoureuses de
la viande qui sont la part divine lors des sacrifices. La traduction
liturgique souligne davantage la convivialité et la joie du festin où la
louange reste présente. Car il s’agit d’un festin qui rassasie, qui comble
donc, comme le fait l’amour de notre Dieu. Les versets 4 et 6 se répondent
presque littéralement en parlant de la louange sur les lèvres mais ici se
rajoute explicitement l’idée de la joie.
Seigneur Dieu, permets que notre journée
soit louange, que le don de ta joie illumine nos rencontres.
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