samedi 20 janvier 2018

Il s'est penché

Ps 39
2 D'un grand espoir j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi pour entendre mon cri.
3 Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas.

Viens Esprit Saint, mets sur nos lèvres les paroles du psalmiste pour reconnaître la bonté de notre Dieu.

2 D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : à l’ouverture de ce nouveau psaume, nous recevons les confidences du psalmiste. Il témoigne de son espérance, il « espérait d’un grand espoir » nous chante le poème dans notre liturgie. Une autre traduction récente dit avec force : « pour espérer, j’ai espéré ! ». Ce psaume répond ainsi, et en bien des points, au précédent, nous faisant sentir une fois de plus combien le psautier est un ensemble construit. Le psaume 38 (v.8) s’interrogeait sur l’espérance en Dieu alors qu’ici celle-ci est pleinement affirmée.

il s'est penché vers moi pour entendre mon cri : de même le cri que le psalmiste demandait à Dieu d’écouter (Ps 39,13) a été entendu. Mais, au-delà du témoignage d’exhaussement, on peut contempler cette image qui s’offre à nous dans ce verset : celle d’un Dieu qui se penche amoureusement vers sa créature.

 3 Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue : on voit la main de Dieu qui va rechercher son fidèle au fond de ce trou, de ce bourbier qui évoque un péril mortel. Il le « tire » vers le haut, il le fait remonter, il " l’exhausse " et il " l'exauce."

il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas : le Seigneur l’a fait passer de la traitrise de la boue qui engloutit à la fermeté du  rocher, non pas pour s’y installer, mais pour poursuivre le chemin.


Seigneur Jésus, lorsque mon pied risque de s’enfoncer dans le bourbier, penche-toi vers moi, tends-moi la main, attire-moi vers toi, sois mon sauveur tous les jours de ma vie. Béni sois-tu !

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