Ps 39
2
D'un grand espoir j'espérais le Seigneur :
il
s'est penché vers moi pour entendre mon cri.
3
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ;
il
m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas.
Viens Esprit Saint, mets sur nos lèvres les
paroles du psalmiste pour reconnaître la bonté de notre Dieu.
2 D'un grand espoir j'espérais le
Seigneur : à l’ouverture de ce nouveau psaume, nous recevons les
confidences du psalmiste. Il témoigne de son espérance, il « espérait d’un
grand espoir » nous chante le poème dans notre liturgie. Une autre
traduction récente dit avec force : « pour espérer, j’ai
espéré ! ». Ce psaume répond ainsi, et en bien des points, au
précédent, nous faisant sentir une fois de plus combien le psautier est un
ensemble construit. Le psaume 38 (v.8) s’interrogeait sur l’espérance en Dieu
alors qu’ici celle-ci est pleinement affirmée.
il s'est penché vers moi pour entendre mon
cri : de même le cri que le psalmiste demandait à Dieu d’écouter (Ps
39,13) a été entendu. Mais, au-delà du témoignage d’exhaussement, on peut
contempler cette image qui s’offre à nous dans ce verset : celle d’un Dieu
qui se penche amoureusement vers sa créature.
3
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue : on
voit la main de Dieu qui va rechercher son fidèle au fond de ce trou, de ce
bourbier qui évoque un péril mortel. Il le « tire » vers le haut, il
le fait remonter, il " l’exhausse " et il " l'exauce."
il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a
raffermi mes pas : le Seigneur l’a fait passer de la traitrise de la
boue qui engloutit à la fermeté du
rocher, non pas pour s’y installer, mais pour poursuivre le chemin.
Seigneur
Jésus, lorsque mon pied risque de s’enfoncer dans le bourbier, penche-toi vers
moi, tends-moi la main, attire-moi vers toi, sois mon sauveur tous les jours de
ma vie. Béni sois-tu !
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