samedi 13 janvier 2018

C'est toi que j'espère



Ps 37, 16-19
« (v. 16) C’est toi que j’espère, Seigneur :
Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras.
(v. 17) J’ai dit : ‘Qu’ils ne triomphent pas,
Ceux qui rient de moi quand je trébuche !’
Ma douleur est toujours devant moi.

(v. 19) Oui, j’avoue mon péché,
Je m’effraie de ma faute »

Ces versets sont en lien étroit avec ceux que nous avons parcourus précédemment. En effet, nous évoquions le mutisme et la surdité du psalmiste face à ses détracteurs.
On découvre ici la raison de ce comportement : « C’est toi que j’espère, Seigneur : Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras ».
Face à la violence et à la malfaisance de ses ennemis, le psalmiste ne peut que se tourner vers son Dieu et espérer en Lui, sûr qu’il répondra à son fidèle.
Le psalmiste atteste de sa foi en la justice divine. Son Dieu n’est pas, lui, aveugle, sourd ou muet. Avec Lui, on peut entrer en relation et accorder sa confiance…
Au verset 17, le psalmiste rapporte la parole qu’il a prononcée devant son Seigneur : « Qu’ils ne triomphent pas, Ceux qui rient de moi quand je trébuche ! »
Face à la menace d’autrui, face à ses ricanements ou ses moqueries, seule une parole adressée à Dieu peut ouvrir une brèche, être la première étape vers une libération…
Ce n’est cependant pas magique. La victoire n’est pas de suite acquise. Le psalmiste poursuit sa plainte, sans relâche :
« Et maintenant, je suis près de tomber, ma douleur est toujours devant moi » (v. 18)
Il nous confie sa souffrance, celle que peuvent éprouver tant d’hommes et de femmes sur notre terre. Face à cette souffrance, nous pouvons compatir, la porter devant Dieu.
Et si cette douleur est nôtre, portons-la aussi devant Dieu… Il ne peut que nous écouter.
« Oui, j’avoue mon péché, je m’effraie de ma faute » (v. 19)
Ce verset fait écho à la « faute » et à la « folie » (v. 4.6) du début du psaume. L’auteur est bien conscient d’un méfait, d’une faute qu’il a commise. Son aveu (« j’avoue mon péché… ») traduit un regret, une contrition… vraisemblablement un désir de pardon.
Dans ces versets, le psalmiste met devant nos yeux le lien qu’il a noué avec Dieu. Relation de confiance, d’aveu, d’espérance… 
A la suite du psalmiste, osons nous tourner vers notre Dieu pour lui confier tout ce qui est lourd, tout ce qui pèse dans nos vies humaines…

Pour ton oreille toujours disponible à entendre la confidence de ceux qui se tournent vers Toi, Seigneur, béni sois-tu !

lectio partagée par sr Marie-Jean

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