Alors, il
dit : « Sois bénie du Seigneur, ma fille ! Ce geste
d’attachement est encore plus beau que le premier : tu n’as pas recherché
les jeunes gens, pauvres ou riches. Et maintenant, ma fille, n’aie pas
peur ; tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde ici
sait que tu es une femme parfaite.
(Ruth 3,10-11
Traduction liturgique)
Viens Esprit de Jésus, viens éclairer nos cœurs, viens les
réjouir par ta Parole.
Alors, il dit : « Sois bénie du Seigneur,
ma fille !
Booz n’est
pas offusqué de la démarche de Ruth, que du contraire. Il la loue. IL l’appelle
ma fille, reconnaissant son lien de parenté avec elle, par l’intermédiaire de
Noémi. Sur elle il appelle la bénédiction du Seigneur, Dieu d’Israël. Pour lui
la bénédiction de Dieu n’a pas de frontière.
Ce geste d’attachement est encore plus beau que le
premier : tu n’as pas recherché les jeunes gens, pauvres ou riches.
Booz loue
le comportement de Ruth qui préfère se vouer à la lignée de Noémi, que de
chercher à faire sa vie tout simplement avec qui bon lui semblerait. Elle n’a
pas cherché quelqu’un de riche, ou non, elle a été à la rencontre de celui qui
pouvait exercer pour elle et pour Noémi le rôle de go’ël. Celui qui pouvait les
« racheter » en liant son sort à elles, en reconnaissant son devoir
de proche parent à leur égard.
Et
maintenant, ma fille, n’aie pas peur ;
Il invite
Ruth à la confiance. Elle pouvait trembler, se demander comment elle allait
être reçue, elle, l’étrangère. Booz la rassure, elle ne doit pas craindre.
Comme le Seigneur sans cesse répète à son peuple : ne crains pas. Il lui
dit : n’aie pas peur.
tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car
tout le monde ici sait que tu es une femme parfaite.
Etonnant
renversement. Noémi avait dit à Ruth : fais tout ce que Booz dira. Et
voici que c’est Booz le maître qui annonce qu’il fera tout ce que Ruth dira. L’homme
obéira à la femme, le fils d’Israël (colonne du temple selon son nom) obéira à
l’étrangère, le maître à une servante. C’est la subversion totale, l’inversion
totale.
Booz
motive cette attitude par la conduite de Ruth. Il la qualifie de parfaite !
Seigneur,
ton Evangile bouleverse nos échelles, met le pauvre, le petit, l’étranger, en
premier. Béni sois-tu. Apprends nous à entrer dans cette même logique.
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