Elle
s’attacha donc aux pas des servantes de Booz pour glaner jusqu’à la fin de la
moisson de l’orge et de la moisson du blé. Et elle habitait avec sa belle-mère.
(Ruth
2,23 Traduction liturgique)
Viens
Esprit de communion, viens Souffle de vie et d’amour.
Elle s’attacha donc aux pas des servantes de Booz
pour glaner
Ruth a
raconté à Noémi ce qu’il s’était passé. Noémi l’a encouragée en reconnaissant
la bonté de Booz, et sa parenté. Ruth s’attache donc aux pas des servantes de
Booz, comme celui-ci lui a conseillé, comme Noémi l’a encouragée. Elle glane,
assurant ainsi la survie de Noémi et la sienne.
jusqu’à la
fin de la moisson de l’orge et de la moisson du blé.
La
moisson de l’orge marque le temps de Pâques, mémoire de la libération d’Égypte,
du retour sur la terre promise. La moisson du blé est liée à la Pentecôte, fête
du don de la loi.
Noémi est
revenue de son exil en terre de Moab, accompagnée de sa belle-fille Ruth. Elle
revient au pays où est vécue la loi, don de Dieu à son peuple. Et cette loi
nous la voyons exercée, non point dans le rejet de l’étrangère, mais dans la
bienveillance, dans la générosité, la fidélité.
Et elle habitait avec sa belle-mère.
Ruth vit
ainsi avec sa belle-mère, et sur les champs de Booz. Sa belle-mère assure le
lien de parenté entre Ruth et Booz. Booz et Noémi ne semblent jamais s’être
rencontré depuis le retour de terre de Moab. C’est Ruth la Moabite qui assure
le lien entre les deux, qui permet à Booz d’exercer une généreuse bienveillance
à l’égard de Noémi, sa parente.
Seigneur,
tu nous tisses en amitié, en fraternité, en responsabilité. Béni sois-tu.
Seigneur,
sur la terre de tes dons, tu nous invites au partage, Béni sois-tu.
Seigneur,
au pays de ton peuple, l’étranger est bienvenu, reconnu, intégré. Béni sois-tu.
Seigneur,
au pays de ton peuple, l’étranger est porteur de vie et de salut. Béni sois-tu.
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