Elle
resta donc couchée à ses pieds jusqu’au matin, mais elle se leva avant qu’on
puisse reconnaître qui que ce soit. Car Booz se disait : « Il ne faut
pas qu’on apprenne que cette femme est venue sur l’aire. » Il lui dit
alors : « Présente le châle que tu portes et tiens-le bien. »
Elle le tint donc ; il mesura six mesures d’orge et l’aida à s’en charger.
Puis il rentra en ville.
Ruth 3,
14-15 Traduction liturgique )
Viens
Esprit de feu, viens Esprit d’amour
Viens
emplir nos cœurs et les transfigurer
Elle resta donc couchée à ses pieds jusqu’au matin,
mais elle se leva avant qu’on puisse reconnaître qui que ce soit. Car Booz se
disait : « Il ne faut pas qu’on apprenne que cette femme est venue
sur l’aire. »
La nuit
se poursuit paisible. Ruth se repose sur l’aire. Mais en toute discrétion. Booz
veille à ce que son passage sur l’aire reste caché. Il l’a annoncé, il y a un
plus proche parent, il s’agit de conclure les choses de manière juste, vis-à-vis
de lui.
Il lui dit alors : « Présente le châle
que tu portes et tiens-le bien. » Elle le tint donc ; il mesura six
mesures d’orge et l’aida à s’en charger.
Voilà l’abondance,
le don plus que généreux qui traduit largement l’intention de Booz de veiller
sur Ruth et Noémi. Une abondance de grains, signe de fécondité, signe d’avenir.
Il verse dans son châle et l’aide à s’en charger. Prévenance, délicatesse, d’un
cœur débordant de générosité, et on perçoit toute la tendresse en même temps.
Booz est touché par la démarche de Ruth.
Puis il rentra en ville.
Le jour
est venu, il retourne à la ville. C’est là aussi que se règle toute affaire.
Nul doute qu’il tente de résoudre la question du plus proche go’el. De celui
qui a droit de rachat pour Ruth et Noémi.
Seigneur,
béni sois-tu pour les êtres généreux, signes de ta générosité.
Seigneur,
béni sois-tu pour les êtres droits, signes de ta droiture.
Seigneur,
béni sois-tu pour les êtres fidèles, témoins de ta fidélité.
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