Ch 11
8 Comment te traiterai-je, Ephraïm,
te livrerai-je, Israël ?
Comment te traiterai-je comme Adma,
te rendrai-je comme Cevoïm ?
Mon cœur est bouleversé en moi,
en même temps ma pitié s’est émue.
9 Je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère,
je ne reviendrai pas détruire Ephraïm ;
car je suis Dieu et non pas homme,
au milieu de toi, je suis saint :
je ne viendrai pas avec rage.
te livrerai-je, Israël ?
Comment te traiterai-je comme Adma,
te rendrai-je comme Cevoïm ?
Mon cœur est bouleversé en moi,
en même temps ma pitié s’est émue.
9 Je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère,
je ne reviendrai pas détruire Ephraïm ;
car je suis Dieu et non pas homme,
au milieu de toi, je suis saint :
je ne viendrai pas avec rage.
Viens Esprit Saint,
viens nous révéler le cœur de Dieu !
Comment te
traiterai-je, Ephraïm, te livrerai-je, Israël ? Malgré les appels, Israël
ne manifeste pas de repentance. Alors Dieu interroge ! Qui ? Le
peuple ? Ou bien lui-même ? En fait, il l’avait déjà fait (6,4) mais
la nuance dans la formulation de la question est intéressante. Dieu avait
demandé: «Que te ferai-je, Éphraïm ?» Et la réponse avait été
des massacres. Maintenant la question est devenue : « Que ferai-je de toi ? » « Comment
(pourrais-je) te livrer ? »
Comment te traiterai-je comme Adma, te rendrai-je comme Cevoïm ? Ces noms de tribus nous sont plus familiers sous les dénominations de Sodome et Gomorrhe. Dieu ferait-il d’Israël ce qu’il avait fait de ces rois de Canaan au temps d’Abraham ? (Gn 14, 2) et cela déjà bien avant le célèbre anéantissement de ces villes (Gn 19) ? Comment le pourrait-il ?
Mon cœur est bouleversé en moi, en même temps ma pitié s’est émue : Dieu s’interroge, mais la réponse est toute différente… car Dieu a changé ! Son cœur a été profondément touché, il est « retourné », il est ému de compassion… les traductions diverses trahissent l’impuissance à rendre ce changement radical : Dieu se laisse touché et donnera libre cours à sa compassion.
Je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère, je ne reviendrai pas détruire Ephraïm : il est Dieu, et la colère ne fait pas partie de son Etre, quoiqu’il ait été obligé de manifester sa justice.
car je suis Dieu et non pas homme, au milieu de toi, je suis saint : je ne viendrai pas avec rage : il est Dieu, il est au-delà du jugement puisque celui-ci lui appartient. Il n’est pas homme, il ne juge pas comme un homme… il ne juge pas avec nos critères humains !! Il est saint au milieu de son peuple, et il faut que ce dernier le sache et en fasse l’expérience, il est avant tout un Dieu ému de compassion.
Seigneur Jésus, toi
qui fus si souvent pris de pitié, de compassion, devant les foules, tu nous as
révélé le visage du Père, tu es venu nous manifester le cœur de Dieu. Qu’en
mettant toute notre confiance en ce Dieu d’amour, nous puissions vivre selon
ton exemple au milieu de nos frères et sœurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire