Ch 11
1 Quand Israël était jeune, je l’ai aimé, et d’Egypte
j’ai appelé mon fils.
2 Ceux qui les appelaient, ils s’en sont écartés :
c’est aux Baals qu’ils ont sacrifié
et c’est à des idoles taillées qu’ils ont brûlé des offrandes.
3 C’est pourtant moi qui avais appris à marcher à Ephraïm,
les prenant par les bras,
mais ils n’ont pas reconnu que je prenais soin d’eux.
2 Ceux qui les appelaient, ils s’en sont écartés :
c’est aux Baals qu’ils ont sacrifié
et c’est à des idoles taillées qu’ils ont brûlé des offrandes.
3 C’est pourtant moi qui avais appris à marcher à Ephraïm,
les prenant par les bras,
mais ils n’ont pas reconnu que je prenais soin d’eux.
Viens Esprit Saint,
viens nous révéler la tendresse de notre Dieu, viens nous montrer combien il
veille sur nous et nous guide.
Quand Israël était jeune, je l’ai
aimé, et d’Egypte j’ai appelé mon fils : changement avec ce
nouveau chapitre : ce n’est plus l’image de l’épouse à laquelle Osée fait
référence pour désigner Israël, mais bien celle du fils. Dieu exprime donc,
dans la bouche de son prophète, les sentiments d’un père pour un tout jeune
enfant. Cette image du fils est bien dans la ligne de la tradition de l’Exode
telle que l’ont exprimée de nombreux prophètes. Les mots « d’Egypte j’ai appelé mon fils » nous
sont familiers puisque Matthieu les a repris à propos de ce qu’on appelle « la
fuite en Egypte » et son retour. (2,15)
Ceux qui les appelaient, ils s’en sont
écartés : c’est aux Baals qu’ils ont sacrifié et c’est à des idoles
taillées qu’ils ont brûlé des offrandes : qui les appelaient ?
Sans doute les prophètes du Seigneur. Mais Israël n’a pas perçu tout l’amour de
son Dieu, il s’est laissé entraîner malgré les appels répétés des prophètes.
C’est pourtant moi qui
avais appris à marcher à Ephraïm, les prenant par les bras : la
tendresse de Dieu pour son peuple s’exprime ici. Ce peuple qui va tant marcher
à la recherche de sa terre, c’est Dieu lui-même qui lui a appris à marcher, le
soutenant par les bras, comme on fait avec un tout petit petit, l’encourageant
ainsi à tenir debout.
mais ils n’ont pas reconnu
que je prenais soin d’eux : ils n’ont pas pris conscience de toute la
sollicitude de Dieu à leur égard, de ce Dieu qui exprime ici comme une profonde
déception, qui montre un cœur qui voudrait tant se donner.
Nous voici dans une nouvelle phase du livre d’Osée. Nous en
avons fini avec les grandes invectives, les scènes d’indignation, et les images
étranges.
Voici qu’apparaissent les paroles d’apaisement, le souvenir des dons
d’origine, l’espoir de changements futurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire