Ch 12
7 Toi donc tu reviendras chez ton Dieu :
garde la fidélité et la droiture
et mets continuellement ton espoir en ton Dieu.
8 Canaan a dans la main une balance trompeuse, il aime à frauder.
9 Et Ephraïm dit : « Je n’ai fait que m’enrichir,
j’ai acquis une fortune ;
dans tout mon travail, on ne me trouvera pas un motif de péché. »
garde la fidélité et la droiture
et mets continuellement ton espoir en ton Dieu.
8 Canaan a dans la main une balance trompeuse, il aime à frauder.
9 Et Ephraïm dit : « Je n’ai fait que m’enrichir,
j’ai acquis une fortune ;
dans tout mon travail, on ne me trouvera pas un motif de péché. »
Viens Esprit Saint, viens
nous ouvrir à cette parole, qu’elle nous garde dans la fidélité et la droiture.
Toi donc tu reviendras
chez ton Dieu : Osée vient de terminer le rappel de l’histoire de
Jacob. Celui-ci, après ses multiples « fraudes », revint à Dieu :
il est arrivé un moment où il rencontra Dieu. Et DONC, qu’est-ce que cela doit apprendre à
Israël ? Qu’il reviendra lui aussi chez son Dieu ! C’est une
affirmation, comme une promesse. Et cela est dit avec tendresse : « chez »,
dans sa maison, là où il sera accueilli, « ton Dieu », un possessif
qui marque un lien, une appartenance, un amour.
garde la fidélité et la droiture et mets continuellement ton espoir en ton Dieu :
et pour retrouver cette relation bénie avec Dieu, il faut qu’Israël se convertisse
comme le patriarche, qu’il vive dans la fidélité, qu’il mette son espoir en
Dieu, c’est-à-dire qu’il reconnaisse que c’est le Seigneur qui lui accorde ses
bienfaits.
Canaan a dans la main une balance trompeuse, il aime à frauder : mais
Israël ne vaut pas mieux que Canaan, ce peuple qu’il a supplanté et qui
symbolise tous les paganismes, toutes les infidélités, les malhonnêtetés.
Et Ephraïm dit : Je n’ai fait que m’enrichir, j’ai acquis une fortune ; dans tout mon travail, on ne me trouvera pas un motif de péché : que voilà une défense qui nous paraît bien contemporaine ! Et qui fut de tous temps : ainsi, au tout début de l’Eglise, nous lisons le reproche de Jean à l’église de Laodicée qui se défend aussi en disant « Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien » (Ap 3,17). Quelle satisfaction de soi-même et de son travail ! Quelle ignorance de son propre coeur ! Osée reproche au peuple son aveuglement car il ne manifeste pas le discernement nécessaire pour se séparer du mal.
Ces trois versets sont comme une incise de mise en garde au milieu des versets d’espoir, des versets d’engagement de Dieu à veiller malgré
tout sur son peuple.
Seigneur Jésus, tu connais le cœur de l’homme, tu sais tous
nos manques de clairvoyance, autant que notre désir de revenir sans cesse à
toi, de mettre tout notre espoir en toi. Permets-nous de revenir sans fin « chez
notre Dieu ».
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