Ac 27
29 Dans la crainte que nous ne soyons
peut-être drossés sur des récifs, ils ont alors mouillé quatre ancres à
l’arrière et souhaité vivement l’arrivée du jour. 30 Mais,
comme les marins, sous prétexte de s’embosser sur les ancres de l’avant,
cherchaient à s’enfuir du bateau et mettaient le canot à la mer, 31
Paul a dit au centurion et aux soldats : « Si ces hommes ne restent
pas à bord, vous, vous ne pourrez pas être sauvés. » 32 Les
soldats ont alors coupé les filins du canot et l’ont laissé partir.
Viens, Esprit Saint, conduis-nous tous
ensemble sur le chemin du salut.
Dans la crainte que nous ne soyons
peut-être drossés sur des récifs, ils ont alors mouillé quatre ancres à
l’arrière : si le
vent a poussé le bateau au voisinage de la terre, il ne s’agit pas d’être projetés
sur les récifs ! Dès lors, les marins, toujours concentrés sur leur
travail, jettent les ancres à l’arrière ;
et souhaité vivement l’arrivée du jour :
ni soleil ni étoiles
depuis plusieurs jours, et, si l’espoir les rejoint, c’est toujours dans la nuit.
Alors croît encore leur désir de voir se lever la lumière.
Mais, comme les marins, sous prétexte de
s’embosser sur les ancres de l’avant, cherchaient à s’enfuir du bateau et
mettaient le canot à la mer : mais
ils ne peuvent attendre, ils vont chercher à fuir avec le canot ! A se « sauver »
eux seuls. Pour donner le change, les voilà
qui font semblant d’ancrer aussi le navire par l’avant, manœuvre destinée à le
stabiliser face au vent mais qui, ici, apparaît superflue.
Paul a dit au centurion et aux
soldats : Si ces hommes ne restent pas à bord, vous, vous ne pourrez pas
être sauvés : face
à cette tentative, nouvelle intervention de Paul. Il exige que tous restent à
bord. Non pas pour garder le canot… Mais, à première vue, un navire sans
équipage n’a pas beaucoup de chance ! Ceux qui restent à bord sont alors encore
plus en danger. Mais Paul parle un langage qui résonne pour nous : il s’agit
d’être sauvé ! Et l’on ne se sauve pas seul ! Le salut est pour tous,
et c’est tous ensemble que nous pouvons en bénéficier. C’est bien ce que l’ange
du Seigneur a promis (v.22).
Les soldats ont alors coupé les filins du
canot et l’ont laissé partir : surprenant !
D’une part de constater avec quel empressement les soldats tiennent maintenant
compte de l’avis de Paul. Bien sûr, l’île annoncée semble être à portée de
main, et cela les incite sûrement à lui faire confiance. D’autre part, ce qui
est aussi étonnant, c’est la méthode : plutôt que d’exiger par la force la
docilité de l’équipage, les soldats coupent simplement le lien qui retient ce
canot qu’ils ont eu tant de mal à maîtriser… Il est vrai qu’un canot ne sauvera
jamais les centaines de personnes qui sont à bord. Comme si ces soldats préféraient
couper le lien avec la « tentation » et privilégier la solidarité :
tous doivent être sauvés, donc rester ensemble.
Seigneur Jésus,
viens nous unir dans les difficultés, viens nous apporter le salut.
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