Ac 28
3 Paul avait ramassé une brassée de bois
mort et la jetait dans le feu, lorsque la chaleur en a fait sortir une vipère
qui s’accrocha à sa main. 4 A la vue de cet animal qui pendait
à sa main, les autochtones se disaient les uns aux autres : « Cet
homme est certainement un assassin ; il a bien échappé à la mer, mais la
justice divine ne lui permet pas de vivre. »
Viens, Esprit Saint, donne-nous la clairvoyance
qui distingue les vrais signes dont tu jalonnes notre route.
Paul avait ramassé une brassée de bois
mort et la jetait dans le feu, lorsque la chaleur en a fait sortir une vipère
qui s’accrocha à sa main : on
s’affaire autour du feu, et voici un nouvel évènement, un nouveau danger qui
touche Paul : un serpent !
A la vue de cet animal qui pendait à sa
main, les autochtones se disaient les uns aux autres : nous connaissons seulement la réaction
des habitants de l’île, eux qui ne connaissent ni Paul ni son Dieu.
Cet homme est certainement un assassin :
que voilà un avis
tranché et assuré, alors qu’ils ne savent même pas pour quel méfait Paul est
prisonnier. Combien nous y reconnaissons toutes les prises de position hâtives
de ceux qui croient tout savoir ! Combien de vies détruites par de tels
jugements…
il a bien échappé à la mer, mais la
justice ne lui permet pas de vivre : chez les Grecs – et peut-être chez les Maltais – la
Justice était une déesse, rien moins que l’épouse de Zeus, et l’attaque de ce serpent vénéneux exprime
la justice immanente dont Paul est l’objet aux yeux des témoins locaux. Eux
aussi sont avides de signes, mais ils les interprètent à leur façon !
Seigneur Jésus,
préserve-nous de tout jugement, éloigne de nous toute tentation de condamner,
donne-nous un regard qui rencontre l’autre au-delà de ce qu’il a éventuellement
commis. Toi seul est le Juste.
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