9 « Pour ma part, j’avais donc
vraiment cru devoir combattre par tous les moyens le nom de Jésus le
Nazôréen. 10 Et c’est ce que j’ai fait à Jérusalem ; j’ai
en personne incarcéré un grand nombre des saints en vertu du pouvoir que je
tenais des grands prêtres et j’ai apporté mon suffrage quand on les mettait à
mort. 11 Parcourant toutes les synagogues, je multipliais mes
sévices à leur égard, pour les forcer à blasphémer et, au comble de ma rage, je
les poursuivais jusque dans les villes étrangères.
Viens Esprit Saint, viens nous éclairer,
viens purifier notre raisonnement, que la Parole nous guide pour que nous ne
nous égarions pas sur de fausses routes.
« Pour ma part, j’avais donc
vraiment cru devoir combattre par tous les moyens le nom de Jésus le Nazôréen :
Paul en vient – comme
dans ses autres défenses – à sa propre histoire, à son témoignage personnel. Il
reste persuadé, semble-t-il, que d’autres que lui sont capables et appelés à
suivre son chemin de conversion, à passer de la persécution (dont il est maintenant lui-même
l’objet) à la foi en ce Jésus qui divise tellement les Juifs. Il avait agi en
toute bonne foi, ...comme le font peut-être certains des Juifs qui l'attaquent… ?
Et c’est ce que j’ai fait à Jérusalem :
de nouveau Jérusalem
est au centre de l’action : c’est déjà là que Paul a commencé à poursuivre
les « chrétiens ».
j’ai en personne incarcéré un grand
nombre des saints en vertu du pouvoir que je tenais des grands prêtres et j’ai
apporté mon suffrage quand on les mettait à mort : une bonne intention peut conduire à la
pire des erreurs. Après avoir souligné le fait qu’il croyait bien faire, Paul
ne cherche pas à nier sa responsabilité. Au contraire, il semble se charger
lui-même : il a agi « en personne », emprisonné « un grand
nombre » « de saints », il a « apporté son suffrage »
à leur mise à mort. On savait qu’il avait approuvé celle d’Etienne, mais nous
apprenons ici que ce n’était pas un cas isolé.
Parcourant toutes les synagogues, je
multipliais mes sévices à leur égard, pour les forcer à blasphémer et, au
comble de ma rage, je les poursuivais jusque dans les villes étrangères : Paul continue même à se charger ;
s’il croyait bien agir, rien ne justifie les sévices, et le fait que cela le
mène « au comble de la rage » devait être un signe de la déformation
de son intention…
Seigneur Jésus,
purifie nos intentions, éclaire nos pauvres jugements, nous qui avons tant de
mal à nous mettre à la place de nos frères. Sois notre guide et notre lumière,
ouvre nos yeux pour nous éviter de devoir dire quand il est trop tard :
« j’avais cru… ».
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