Ac 26
6 Et aujourd’hui, si je suis traduit en
justice, c’est pour l’espérance en la promesse que Dieu a faite à nos
pères, 7 et que nos douze tribus, en assurant le culte de Dieu nuit
et jour, sans relâche, espèrent voir aboutir ; c’est pour cette espérance,
ô roi, que je suis mis en accusation par les Juifs. 8 Pourquoi
juge-t-on incroyable parmi vous que Dieu ressuscite les morts ?
Viens Esprit Saint, viens nous apporter
la foi, viens éclairer notre espérance !
Et aujourd’hui, si je suis traduit en
justice, c’est pour l’espérance en la promesse que Dieu a faite à nos pères :
tout Israël attendait
la réalisation de la promesse faite à Abraham et à sa descendance, tous
attendaient la réalisation complète de l’Alliance, tous
« espéraient ». Paul s’inscrit donc à nouveau dans la droite ligne de
l’espérance des Juifs
et que nos douze tribus, en assurant le
culte de Dieu nuit et jour, sans relâche, espèrent voir aboutir : il parle bien d’Israël (les douze
tribus) et rien que d’Israël ; il s’y inclut sans équivoque : « nos
pères », « nos douze tribus » ; il reconnaît aussi au
passage l’importance du culte rendu en permanence à Dieu : une
reconnaissance explicite du rôle de la classe sacerdotale, autrement dit de ce
parti des sadducéens qui ne reconnaît pas de résurrection.
c’est pour cette espérance, ô roi, que
je suis mis en accusation par les Juifs : mais tout de suite, Paul se distingue
des « Juifs », car cette espérance n’est pas exactement la même pour
lui qui a reconnu le Messie en Jésus. Pire, sa foi en la résurrection de Jésus
lui-même va marquer un fossé infranchissable.
Pourquoi juge-t-on incroyable parmi vous
que Dieu ressuscite les morts ? : finalement Paul ne s’attache pas à débattre sur la réalité
ou non de la résurrection ; il pousse plutôt un grand cri de désolation
devant l’incrédulité, devant le fait que les hommes pensent qu’il y a des
limites à l’action de Dieu, que, pour certains « parmi eux », Dieu ne
serait pas capable de ressusciter les morts.
« Pourquoi ? »
s’interroge Paul, pourquoi notre foi est-il si fragile, si soumise aux
injonctions de notre raison raisonnante…
« Hommes
de peu de foi » : Seigneur Jésus, tu as fait ce reproche à tes
apôtres, tu nous fais ce reproche… il nous est si difficile d’accueillir
l’immensité de ton amour, viens seulement habiter nos cœurs, ta présence seule
peut nous combler.
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