Ac 27
36 Tous alors, reprenant courage, se sont
alimentés à leur tour. 37 Au total, nous étions deux cent
soixante-seize personnes à bord. 38 Une fois rassasiés, on a
allégé le bateau en jetant le blé à la mer.
Viens, Esprit saint, viens
nous rassasier de tes dons, viens nous apporter le salut.
Tous alors, reprenant courage : « alors », c’est-à-dire suite
à la prière de Paul et à son exemple. Non pas déjà à l’approche de la terre,
non pas non plus après avoir mangé, mais – simplement – devant la détermination
de Paul lui-même et sa confiance en son Dieu qu’il rend présent par l’action de
grâce et le partage.
se sont alimentés à leur tour : accepter de s’alimenter, c’est
accueillir à nouveau l’espoir de vie, et, tous ensemble, ils en sont
maintenant capables.
Au
total, nous étions deux cent soixante-seize personnes à bord : pour souligner que pas un n’a été perdu,
Luc fait le décompte des occupants du bateau : il en connaît le nombre
précis, avant et après la tempête, et peut ainsi marquer qu’il s’agissait d’un
bateau bien chargé ! De plus, sa formulation indique de nouveau l’unité, à
ses yeux, de ce groupe de personnes réunies sur le bateau : « nous
étions ».
Une fois rassasiés, on a allégé le bateau
en jetant le blé à la mer : il
y a assez de pain pour tous, ils ont pu manger à suffisance. Tous seront sauvés,
mais le bateau et sa cargaison seront
perdus. C’est les mains nues que tous arriveront « à bon port ». L’homme
ne se sauve pas avec ses biens ! Et, comme au désert où la manne rassasiait
mais ne se conservait pas, eux non plus ne conservent pas de quoi manger
demain.
Seigneur Jésus, toi qui n’arrêtes
pas de nous combler, donne-nous aujourd’hui le pain de ce jour.
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