Ac 26
26 Le roi, à qui je m’adresse en toute
assurance, est assurément au courant de ces choses, et j’ai toutes les raisons
de le penser, rien ne lui en échappe ; car ce n’est pas dans un coin perdu
que ces événements se sont passés. 27 Tu crois aux prophètes,
roi Agrippa ? Je suis sûr que tu y crois. »
Esprit saint, donne-nous de relire
encore les évènements de Jérusalem à la lumière de notre foi en Jésus.
Le roi, à qui je m’adresse en toute
assurance, est assurément au courant de ces choses : Paul est un bon avocat, et nous
conviendrons qu’il aime parfois diviser son auditoire… Le voilà qui oppose, en
termes polis, le roi au gouverneur. Car c’est bien au roi qu’il s’adresse, et
Festus est venu l’interrompre, ne pouvant entendre ces « folies ».
Mais le roi, lui, le peut sans doute. Paul se retourne donc à nouveau vers lui.
et j’ai toutes les raisons de le penser,
rien ne lui en échappe : une
petite flatterie comparative au passage : il est plus attentif à la vie du
pays que le gouverneur !
car ce n’est pas dans un coin perdu que
ces événements se sont passés : nouvelle
insistance sur la place de Jérusalem, et ce qui se passe à Jérusalem doit être
de quelque importance !
Tu crois aux prophètes, roi
Agrippa ? Je suis sûr que tu y crois : changement soudain de ton ! On
dirait que Paul ne s’adresse plus au roi dans sa fonction, mais à sa personne,
à Agrippa, à qui il pose une question d’homme à homme, une question touchant sa
foi. Audace de l’apôtre ! Mais audace basée sur sa certitude : oui,
Agrippa y croit. Et il l’affirme avec cette assurance tranquille, comme s’il le
regardait dans les yeux. Il y a quelque chose qui passe entre ces
deux-là : dignité de Paul, enchaîné, parlant à un roi de sa foi.
Seigneur Jésus,
toi aussi tu nous poses chaque jour cette question : crois-tu ?
Donne-nous de mettre de plus en plus toute notre confiance en toi.
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