Ac 26
1 Agrippa dit à Paul : « Il
t’est permis de plaider ta cause. » Paul étendit alors la main et présenta
sa défense : 2 « De toutes les accusations que font
peser sur moi les Juifs, je m’estime d’autant plus heureux, roi Agrippa,
d’avoir aujourd’hui à me justifier devant toi 3 que tu es au
fait de toutes les coutumes des Juifs et de toutes leurs controverses. Je te
prie donc de m’écouter avec bienveillance.
Viens Esprit Saint, éclaire-nous à la
lumière de la parole biblique, qu’elle guide nos pas aujourd’hui.
Agrippa dit à Paul : « Il
t’est permis de plaider ta cause. » : après l’entrée de la « cour »
en grande pompe et les présentations d’usage, ce n’est pas le gouverneur mais
le roi lui-même qui accorde à Paul la permission de se défendre. Il a donc
quelque peu modifié son intention première, quand il disait simplement :
« je voudrais bien moi aussi entendre cet homme ».
Paul étendit alors la main et présenta
sa défense : ce grand
orateur qu’est Paul va à nouveau plaider sa cause, retracer longuement, sa
propre histoire qui est à la fois témoignage. Devant cet auditoire royal - ou
est-ce parce qu’il sent la fin du voyage ? – Paul va proclamer un discours
particulièrement construit. Il étend d’ailleurs la main pour demander
l’attention de tous.
De toutes les accusations que font peser
sur moi les Juifs, je m’estime d’autant plus heureux, roi Agrippa, d’avoir
aujourd’hui à me justifier devant toi que tu es au fait de toutes les coutumes
des Juifs et de toutes leurs controverses : bien sûr, amorcer le discours par un
brin de flatterie était dans l’ordre des choses (rappelons-nous les
réquisitoires et plaidoyers adressés à « l’excellent Felix » au
chapitre 23), mais, ici, il s’agit bien de la dynastie de Judée : le roi Agrippa
et la « reine » Bérénice sont juifs.
Je te prie donc de m’écouter avec
bienveillance : il
en appelle à l’écoute du roi, et, plus étonnant, à sa bienveillance. Nous
sentons le contraste entre l’attente de Paul et l’attitude des Juifs qui se
sont acharnés contre lui dans la calomnie et la malveillance. Pour la première
fois ici, les accusateurs sont absents ; même s’il plaide sa cause, Paul
n’est pas devant un tribunal, mais devant un auditoire civil constitué de Romains
et de Juifs auxquels ils s’adressent directement.
Seigneur Jésus,
donne-nous d’écouter nos frères avec un cœur ouvert et accueillant, donne-nous
de toujours les considérer avec ton regard bienveillant.
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