Ac 28
5 Paul, en réalité, a secoué la bête dans
le feu sans ressentir le moindre mal. 6 Eux s’attendaient à le
voir enfler, ou tomber raide mort ; mais, après une longue attente, ils
ont constaté qu’il ne lui arrivait rien d’anormal. Changeant alors d’avis, ils répétaient :
« C’est un dieu ! »
Esprit Saint, tu ne
laisses pas les fils du Père se perdre, fais ta demeure en nous, révèle-nous le
visage du Père au travers de notre lectio.
Paul, en réalité, a secoué la bête dans
le feu sans ressentir le moindre mal : le serpent est donc tombé simplement dans le feu (pauvre
bête) et Paul, qui avait eu ses crochets plantés dans la main, n’en ressentit
aucun symptôme ; Luc continue à émailler son récit de signes divers qui
manifestent que Dieu est toujours avec Paul.
Eux s’attendaient à le voir enfler, ou
tomber raide mort ; mais, après une longue attente, ils ont constaté qu’il
ne lui arrivait rien d’anormal : peut-on
supposer qu’ils soient un rien friands d’un spectacle inhabituel… et ils
l’attendent longtemps !
Changeant alors d’avis, ils
répétaient : « C’est un dieu ! » : mais comme rien ne se
passe, ils font volte-face ! Et voilà l’assassin transformé en dieu !
Si ce ne sont pas là des jugements à l’emporte-pièce ! Il faut dire que les païens voyaient des
dieux partout ! Même en Hérode il avait vu un dieu (12,22) et Paul s’est
lui-même fait appeler Hermès ! (14,11)
Et les
chrétiens présents ? Ont-ils craint pour la vie de Paul ? Faisaient-ils
confiance après tous les signes déjà reçus ? Se souvenaient-ils des
paroles ultimes de Jésus au moment de l’Ascension ? Quand il avait dit à
ses apôtres : « Ils prendront
dans leurs mains des serpents » (Mc 16,18). Voir aussi Lc 10,18.
Ont-ils ressenti combien le Seigneur n’abandonnait jamais les siens ?
Seigneur Jésus,
l’Ecriture nous dit et nous redit sans cesse ta fidélité. Toi qui as affirmé
être avec nous tous les jours, permets-nous de retenir ta promesse, qu’elle
reste en nous, source vivante d’espérance.
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