Actes 5, 38-39
Viens
Esprit de discernement, apprends-nous à
lire l’Ecriture
Viens
Esprit de sagesse, apprends-nous à vivre selon la Parole entendue
Maintenant je vous le dis,
Après avoir rappelé l’histoire récente, avec
Theudas et Judas le Galiléen, Gamaliel revient au présent : maintenant !
Sa formule a une certaine emphase : je vous le dis. Il parle en homme qui
a autorité.
écartez-vous de ces humains et
laissez-les.
Il conseille une double prise de distance
par rapport aux apôtres. Il s’agit de s’éloigner d’eux, et il s’agit de les
laisser aller. Le recul de l’histoire, l’invite maintenant à un recul dans l’espace.
Il convie le sanhédrin à prendre du recul par rapport au groupe d’apôtres. A se
poser en observateur de ce mouvement.
Car si c’est des humains que
vient cette volonté ou cette œuvre, elle sera détruite.
L’exemple de Theudas et de Judas le Galiléen
a montré qu’un soulèvement œuvre des hommes ne dure pas. Une fois les leaders
éliminés, le groupe s’essouffle, disparait, se désagrège. L’œuvre n’a pas de
solidité. Inutile de se fatiguer à lutter contre, elle tombera d’elle-même.
Si par contre elle est de
Dieu, vous ne pourrez les détruire.
Par contre ce qui est fondé, enraciné en
Dieu, nul ne pourra l’atteindre, le détruire. Eliminer le leader ne suffira
pas. L’œuvre continuera. L’expérience du peuple d’Israël est expérience de la
fidélité de Dieu. Jamais Dieu n’abandonne son œuvre, jamais il ne reniera sa
promesse ; Si Dieu est l’artisan d’une œuvre, les hommes ne pourront l’anéantir.
Telle est la foi de Gamaliel.
Que vous ne soyez jamais
trouvés combattants contre Dieu !
S’engager dans la lutte contre les disciples
de Jésus est donc un combat non seulement inutile, mais dangereux. Inutile si
le mouvement est sans enracinement en Dieu. Dangereux s’il est fondé en Dieu.
Ce serait lutter contre Dieu lui-même.
Et ils furent persuadés par
lui.
Devant la sagesse de Gamaliel, le sanhédrin
se laisse persuader. Il accepte la prise de distance proposée.
Seigneur, donne-moi au long de ce jour, de
discerner les œuvres portées par ton Souffle de vie, et d’y collaborer de tout
mon cœur. Donne-moi la sagesse qui ne juge pas avant l’heure. Donne-moi tes
yeux, donne-moi ton cœur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire