Actes 5, 5-6
Viens
Esprit de vie,
Viens
graver en moi la Parole, et donne-moi de choisir la vie
Entendant ces paroles,
Ananias entend les paroles de Pierre, qui
lui demande pour quoi il a agi ainsi. Il se sent démasqué. Son mensonge est dévoilé.
Ananias tomba et expira.
Il aurait pu tomber et demander pardon… se
mettre en question, s’accuser, dire « oui, j’ai péché »… Il tombe, il
reste muet, il en perd le souffle. Il en perd la vie.
Il vint une grande crainte
sur tous ceux qui entendaient.
La scène s’est passée au sein de la
communauté. Beaucoup ont assisté. Ils sont témoins de la parole de Pierre, et
de la chute d’Ananias. Ils sont saisis par ce qui arrive. Et dans la mort
subite d’Ananias, ils font une expérience forte. La crainte s’empare d’eux. Ils
se trouvent comme saisis devant le sérieux de la vie, le sérieux de la parole,
devant Dieu.
S’étant levés, les jeunes gens l’enveloppèrent
et l’ayant emporté dehors, ils l’ensevelirent.
Voilà des funérailles sans fanfare ni
tambour. Celui qui s’est exclu de la communauté par son comportement mensonger,
en a perdu la vie. On le conduit dehors, on l’enveloppe d’un linceul, on
l’enterre. La tâche est exécutée par des jeunes de la communauté, sans allusion
à une présence familiale. IL y a comme un chemin inéluctable, irrévocable.
Ananias s’est coupé de la communauté par le mensonge, il s’est coupé de Dieu
par le mensonge, il en perd la vie. Il s’est comme retranché lui-même de la
terre des vivants.
Seigneur, fais nous demeurer proche de toi,
en toute circonstance. Abreuve-nous à ta vie. Et lorsque nous tombons,
entraîne-nous par ton Esprit à revenir à toi.
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