Actes 5, 12-14
Viens
Esprit de communion,
Ouvre
nos cœurs à la présence fraternelle. Ouvre nos cœurs à la foi.
Beaucoup de signes et
de prodiges s’accomplissaient dans le peuple par la main des apôtres.
La prière des disciples est bien exaucée.
Ils avaient demandé en 4, 30 que le Seigneur étendant la main, s’accomplissent
signes et prodiges au nom de Jésus. Et cette main du Seigneur s’étend par la
main des apôtres. Ils sont dans sa main, ils deviennent sa main.
Ils se tenaient tous
unanimes sous le portique de Salomon.
Une fois de plus Luc souligne la communion
fraternelle qui unit les croyants et plus spécialement les apôtres.
Mais personne d’autre n’osait
s’approcher d’eux.
Qu’avaient-ils d’impressionnant ces pêcheurs
de Galilée ? Peut-être l’épisode de la mort d’Ananias et de Saphire a-t-il
semé la crainte ? Ou le fait des prodiges et signes qu’ils accomplissent
les font entrer dans une certaine sphère sacrée ?
Pourtant le peuple les
magnifiait.
Oui, il semble que c’est le respect qui
impose cette distance. Puisque souligne Luc, le peuple les magnifiait. Il
proclamait les merveilles accomplies, les reconnaissait.
Et des multitudes de plus en plus nombreuses d’hommes
et de femmes s’ajoutaient au nombre des croyants au Seigneur.
S’ils inspirent un certain respect, qui va
jusqu’à un certain recul, ils n’empêchent pas pour autant la foi de se
répandre. Certains osent franchir la distance, pour devenir à leur tour
croyants, membres de ce groupe, de cette communion, rassemblée au nom de Jésus.
Seigneur, donne-nous ce goût de l’unité en
Eglise, de la communion fraternelle. Seigneur, donne-nous cette foi capable de
transporter les montagnes, d’accomplir signes et prodiges, pour le salut de
tous et toutes.
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